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La photographe Cécile Francey propose des portraits aux airs de Mercredi Addams

La photographe Cécile Francey s’est inspirée d’une série Netflix pour se démarquer

La photographe Cécile propose des photoshootings sur le thème de la série Mercredi, Photo Lib/Alain Wicht, Estavayer-le-Lac le 07.02.2023Alain Wicht/Alain Wicht/La Liberté

23 février 2023 à 20:29

Estavayer-le-Lac » Regard sombre, une jeune fille fixe l’objectif sans sourire, deux nattes encadrant son visage. Ceux qui ont regardé la série Netflix Mercredi, réalisée entre autres par Tim Burton, auront reconnu l’héroïne: Mercredi Addams, de la célèbre famille Addams.

Sauf que sur cette photo, il ne s’agit pas de Jenna Ortega, l’actrice américaine qui incarne Mercredi dans la série, mais de Rihanna Ruffieux. Cette habitante de Neuchâtel âgée de 9 ans a posé pour la photographe professionnelle Cécile Francey, basée à Estavayer-le-Lac, qui propose depuis peu des séances photos s’inspirant du style gothique de la série. Une offre qui rencontre un franc succès, selon la photographe.

Aisance et charisme

C’est d’abord la maman, Séverine Ruffieux, coiffeuse de Cécile Francey, qui a vu la ressemblance, après avoir visionné la série en famille. Elle a posté une photo de sa fille sur les réseaux sociaux, pour s’amuser. Et Rihanna d’objecter en souriant: «C’est plutôt elle (Jenna Ortega, ndlr) qui me ressemble.»

«Je me suis demandé s’il était possible d’utiliser cette énergie sombre pour créer quelque chose de joli, sans pour autant faire du copier-coller»
Cécile Francey

A la vue de l’image, Cécile Francey a aussitôt réalisé que le modèle qu’elle cherchait pour lancer sa nouvelle offre était Rihanna. Elle propose immédiatement la séance photo, qui se déroule entre Noël et Nouvel-An, pour le plus grand bonheur de la jeune fille et de sa maman. «Rihanna a une aisance et un charisme pas toujours évidents à mettre en avant chez les enfants de cet âge-là», se souvient Cécile Francey.

Il faut dire que le défi est de taille pour la photographe, qui cherchait quelque chose à proposer aux préadolescents et adolescents autre qu’un faux mur couvert de graffitis. «En regardant la série, je me suis demandé s’il était possible d’utiliser cette énergie sombre pour créer quelque chose de joli, sans pour autant faire du copier-coller.» Le hic, c’est que le noir n’est pas la tasse de thé de Cécile Francey, qui fait de la photographie en studio depuis 2006, aidée par son mari Pascal pour la technique, les lumières et l’informatique. Cette teinte provoque trop de contraste, selon elle. L’écueil est résolu en utilisant des fonds colorés et en se servant du noir pour mettre en valeur le sujet.

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