L’Université de Fribourg ne promet pas assez pour le climat, estime une étude. L’Alma mater se défend
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Raphaël Kadishi
23 février 2023 à 22:09
Climat » L’engagement climatique de l’Université de Fribourg (UniFR) laisse à désirer, si l’on en croit une première étude de l’Association transports et environnement (ATE), publiée le 17 février. Après avoir examiné les promesses de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 14 universités, l’ATE a placé l’UniFR au 12e rang de son classement University Climate Ranking, juste devant l’Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID), à Genève, et FernUni Suisse, à Brigue. Les universités de Neuchâtel, de Berne et de Zurich occupent les trois premières places.
«Les universités doivent aussi contribuer à la réalisation des objectifs climatiques, afin que la Suisse atteigne la neutralité carbone en 2050», estime Martin Winder, chef de projet pour la politique des transports de l’ATE. Et d’ajouter: «Certaines universités n’ont pas encore d’objectifs suffisants. Alors que pour les institutions publiques, la protection du climat n’est pas un engagement volontaire, mais une obligation.»
Le classement de l’ATE repose sur huit critères d’évaluation, dont le degré de précision des objectifs des universités et les émissions calculées lors de leurs déplacements en avion en 2019.
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Ce dimanche 3 mars, près de 58% de la population fribourgeoise a accepté la recapitalisation des Transports publics fribourgeois (TPF) à hauteur de 60 millions de francs. Un résultat qui s’explique notamment par le vote des plus grandes communes, assez largement favorables à cette dépense.
