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Canton

Hydrogène en vue à Schiffenen

Groupe E s’apprête à mettre à l’enquête sa centrale de production au pied du barrage

FN Wanderung 2. Tag, Besuch der Schiffenensee-Staumauer. Foto: FN / Charles Ellena, 06.07.2021CHARLES ELLENA/Charles Ellena

13 décembre 2021 à 20:36

Temps de lecture : 1 min

Energie » La production d’hydrogène au pied du barrage de Schiffenen se précise. Groupe E s’apprête à mettre à l’enquête sa centrale au début de l’année prochaine. La mise en exploitation est planifiée pour 2023. L’infrastructure représente un investissement de 7 à 8 millions de francs. «Ce projet fait partie des investissements pour la transition énergétique», relevait ce lundi en conférence de presse Jacques Mauron, directeur général de Groupe E, en rappelant que l’entreprise a élaboré un ambitieux plan d’investissements de 430 millions de francs à déployer entre 2021 et 2023.

La centrale de Schiffenen doit permettre la production de 300 tonnes d’hydrogène par année, soit la consommation d’environ 50 camions œuvrant dans le domaine de la logistique à un niveau régional. Groupe E, qui croit en l’avenir de l’hydrogène pour la mobilité lourde, livrera des stations-service dans un rayon de 50 km. L’infrastructure planifiée au pied du barrage, sur la commune de Kleinbösingen, avait déjà fait l’objet d’une demande préalable de permis de construire le printemps dernier.

L’hydrogène qui sera produit à Schiffenen est dit vert, car il sera obtenu à partir d’une source renouvelable, l’énergie hydraulique, sans émission de CO2. Les véhicules roulant à l’hydrogène ne rejettent que de l’eau. «La mobilité est ainsi totalement décarbonée», souligne Jacques Mauron.

Un site idéal

Pour Groupe E, le site, proche des autoroutes A12 et A1, est un emplacement idéal pour la production d’hydrogène. Au pied du barrage, la turbine de dotation, qui fonctionne en continu pour délivrer un débit minimal d’eau pour la faune aquatique, fournit l’électricité nécessaire pour produire l’hydrogène par électrolyse de l’eau. L’hydrogène est ensuite compressé et stocké sous pression dans des réservoirs de 350 kg qui seront transportés par camion. «L’électrolyse ne va pas pénaliser l’approvisionnement en électricité de nos clients», assure Jacques Mauron.

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