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Canton

En été, les cabanes forestières font le plein

Gagnant souvent en confort au fil des ans, les refuges en forêt sont très fréquentés à la belle saison.

Refuge du Lazé dans la forêt entre Bollion et Cheyres.Jean-Baptiste Morel

18 août 2023 à 04:01

Temps de lecture : 1 min

Infrastructures » Elles accueillent des réunions de famille, des fêtes entre amis, des repas de sociétés, voire des mariages. Très prisées les week-ends estivaux, les cabanes forestières connaissent un succès grandissant. A tel point que ces refuges, qui ont parfois gagné en confort au fil des ans, sont même réservés plus d’une année à l’avance. «Il est très rare qu’on se retrouve un week-end sans réservation, même en août», constate depuis deux ou trois ans Manu Baechler, responsable de la cabane de Romont-Gym.

«On est gâtés. Nous avons peu de gros soucis. Les gens sont respectueux.»
Corinne Reidy

Cette installation située en lisière de forêt dispose de son propre site internet pour les réservations en ligne. Un simple aperçu à l’agenda le confirme. Tous les week-ends de septembre affichent complet. Parfois même depuis le jeudi. L’effet internet se ressent aussi à la cabane du Lazé, à Châbles. «Avec le site, qui a été réalisé par un jeune tireur de la société en 2020, nous avons eu une explosion des réservations. De 30 à 40 par an, on a doublé, pour passer de 60 à 80 réservations», rapporte Olivier Vorlet, responsable de cette cabane qui appartient à la Société de tir Font-Châtillon. Ici, les locations constituent les principaux revenus de la société avec les cotisations des membres. Au-delà, des fidèles du lieu, des réservations proviennent de tout le reste de la Suisse romande. A Romont aussi, Manu Baechler constate des réservations de la part de Bernois ou de Valaisans.

Un atout apprécié

Si le bon référencement sur internet est l’un des facteurs du succès, la fréquentation d’un refuge forestier peut aussi croître à la suite de rénovations. C’est le cas à la cabane du Bois Cornard, à Ecuvillens, qui compte déjà 55 réservations depuis le début l’année. «La demande est plus grande depuis que l’on a apporté du confort, en raccordant la cabane au réseau d’eau et à l’électricité», observe Bernard Rossier, responsable de ce refuge de l’Etat géré par la commune d’Hauterive.

Fini donc l’époque où il fallait puiser l’eau du puits en actionnant à la force du bras une pompe à piston et où les nettoyages en fin de soirée se faisaient éclairer de lampes à pétrole ou à gaz. «Cette évolution a changé un peu la clientèle. Des puristes ont été un peu déçus, mais d’autres gens ont été très contents», observe Bernard Rossier. «Ce confort, on l’a apporté en gardant la symbolique de la cabane forestière, avec des lampes datant des années cinquante, tout comme un vieux potager de la marque Sarina Le rêve», illustre-t-il.

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