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Canton

Culture populaire en péril

Les députés veulent créer un fonds pour favoriser le redémarrage des girons et rencontres chorales

A l'occasion de ses septante ans, la Chorale de la police fribourgeoise, présente un concert-spectacle "Rendez-vous", au Théâtre de l'Arbanel. Photo Lib/Alain Wicht, Treyvaux, le 18.11.2017Alain Wicht/Alain Wicht/La LibertŽ

27 mai 2021 à 20:36

Temps de lecture : 1 min

Manifestations » En 2011, le Conseil d’Etat estimait que le chant choral et les Céciliennes faisaient partie des traditions vivantes du canton et proposait même de les inscrire au Patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. Dix ans plus tard, c’est plutôt de survie dont il est question.

Fêtes de chant, girons des musiques et des sociétés de jeunesse sont à l’arrêt en raison de la pandémie et le redémarrage s’annonce laborieux. La semaine dernière, le Grand Conseil a ainsi décidé de traiter en urgence, en juin prochain, un mandat demandant à l’Etat de constituer un fonds d’aide pour ce type de manifestations populaires qui sont les «moteurs culturels et sociaux du canton», écrivent les cosignataires du mandat.

Son initiateur, le député David Bonny (ps, Prez) qui préside par ailleurs le comité d’organisation des prochains Girons de la Sarine, ne parle pas de subventionner les girons. «Mais malgré la vaccination qui progresse, on ne sait pas où on va et quelle sera la réalité l’année prochaine. L’organisation de ces manifestations étant souvent l’œuvre de petits comités constitués de bénévoles, personne ne veut prendre de risques», explique-t-il. Car des frais doivent déjà être engagés une année avant, notamment pour la location du matériel, dont les cantines. «Un fonds spécifique de l’Etat nous permettrait de relancer la machine plus sereinement. On aurait aussi l’assurance d’être couvert en cas d’annulation ou de nouvelles restrictions», poursuit-il.

Déjà des aides

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