Coup d’arrêt au pays de la mousse
En raison de la pandémie, des brasseries ont dû réduire leur production. Exemple à Bossonnens
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1 juillet 2020 à 19:39
Bière » «Même si c’est compliqué, il faut susciter l’intérêt et montrer que nous sommes dynamiques.» Patrons de Boss’Beer SA, à Bossonnens, Marcel et Trix Wenger dégustent leur nouvelle création brassicole, nommée Cape au Moine. La microbrasserie basée en Veveyse a récemment mis sur le marché 1500 bouteilles de cette spécialité fumée, obtenue à partir de malt séché au feu de bois.
Il brasse de la bière à l’alpage
Initialement, cette nouvelle bière aurait dû être lancée à la fin avril, à l’occasion de portes ouvertes prévues dans le cadre de la Journée de la bière suisse. La pandémie mondiale de coronavirus en a décidé autrement. Au-delà, la situation sanitaire exceptionnelle a chamboulé le quotidien des brasseurs, qui ont dû revoir leurs projections pour l’année en cours. Et, pour la plupart, réduire leur production, en raison de la fermeture temporaire des restaurants (20% des ventes de bière pour Boss’Beer) et de l’annulation de nombreuses manifestations.
Loin des objectifs
Pour Boss’Beer, qui baptise ses spécialités du nom des montagnes du Sud fribourgeois (Teysachaux, Dent-de-Lys, Niremont, Vanil Noir, Moléson, La Berra), l’année 2020 ne permettra pas d’atteindre des sommets. L’exercice constituera même un coup d’arrêt dans la progression de la microbrasserie fondée en 2016. «Nous avions prévu d’approcher la barre de 1000 hectolitres (ou 100’000 litres, ndlr). Nous n’allons pas atteindre nos objectifs. Nous serons contents avec un volume de 800 hectolitres, comme l’an dernier», calcule Marcel Wenger.
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