Jusqu’au 31 décembre, La Liberté vous offre la possibilité d’écrire une carte de vœux publique qui sera diffusée sur ses supports numériques ou dans son édition papier jusqu’au 7 janvier. Troisième carte, celle de notre lecteur Pierre-Yves Maillard, habitant de Porto Alegre (Brésil)
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28 décembre 2022 à 16:18
«Nicht seriös!»: il y en a bien eu de ces esprits chagrins, polémiques ou envieux, Madame la première conseillère fédérale jurassienne, pour vous coller aussitôt une étiquette! Il leur a suffi, pour vous classer, d’être choqués de vos mèches rebelles, de votre rire enthousiaste et surtout de ces yeux vifs en quête du passage en italien de votre discours à l’Assemblée fédérale, parcourue alors d’une vague plutôt amusée. D’autres sceptiques, dans les médias et outre-Sarine surtout, ont cru vous voir jaillir, comme une diablesse, d’un chapeau de calculs politicards.
Elisabeth Baume-Schneider incarne le rêve de tout un canton
On ne peut l’exclure bien sûr, ce serait de bonne guerre en guise de tactique électorale, et la répartition des dicastères paraît ensuite leur avoir donné raison. Mais enfin, avec toute la distance d’un citoyen de l’étranger, je souris à l’affectueux surnom de «l’Elisabeth» que vous donnent, paraît-il, vos concitoyens à l’esprit malicieux, disons un peu leur «reine» à eux. A la représentante d’une minorité dans notre sérail politique, à la fois femme, romande, socialiste, polyglotte et rauracienne, je formule du fond du cœur, en guise de vœux de fin d’année – et depuis ce Brésil où les attentes sont aussi immenses pour le président élu –, le souhait que vous démentiez, dès 2023, tous ces fâcheux, par les atouts de votre personnalité.
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