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Canton

BAT LAB cible les micropolluants

Spécialisé dans l’amiante, le laboratoire d’analyses privé ajoute une lentille à son microscope

BAT LAB SA Le bureau d'analyse privé étant son champ d'expertise. Photo Lib/Alain Wicht, Bulle, le 01.09.2020Alain Wicht/Alain Wicht/La Liberté

9 septembre 2020 à 22:09

Temps de lecture : 1 min

Bulle » En 2016, Michel Pittet et son fils Lionel créaient, avec l’aide de Bat-Mann Holding, un laboratoire d’analyses dédié à l’amiante, BAT LAB SA. L’ingénieur en chimie et son équipe peuvent désormais remplir une mission supplémentaire: traquer les micropolluants, PCB, HAP et autres joyeusetés tapies sous des sigles et non moins nocives. L’investissement – un million de francs environ – fait de BAT LAB le seul laboratoire privé du canton capable de détecter les substances mises à l’index par les ordonnances fédérales sur le sol, les déchets ou les sites pollués.

«Notre premier domaine d’activité, l’amiante, connaît un franc succès, explique Michel Pittet. Les contrôles anonymes effectués par la SUVA nous placent parmi les meilleurs laboratoires de Suisse. Et nous sommes aussi en tête de classement des tests interlaboratoires internationaux. Notre clientèle s’est vite étoffée. C’est elle qui nous a incités à étendre notre champ d’analyse.»

Chimistes armés

«Détecter un micropolluant, c’est comme chercher un morceau de sucre dans une piscine olympique», poursuit Michel Pittet. Appareil de chromatographie gazeuse, spectromètre de masse, détecteur à ionisation de flamme ou spectrophotomètre: le laboratoire bullois recèle tout un arsenal pour déterminer la nature ou les teneurs des échantillons fournis. Des prélèvements souvent livrés dans l’urgence et sous forme de gravats, de terre, de bois ou de déchets de chantier, qu’il faut broyer et préparer, pour extraire le fameux «sucre».

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