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Canton

Aventiclap quitte Avenches

Le festival du cinéma devrait revenir sous une autre forme en 2024, mais ailleurs dans la Broye

Concert de Frédéric François, salle CO2. Photo Lib/ Vincent Murith, La Tour-de-Trême, 16.03.2007Murith Vincent/La Liberté

13 janvier 2023 à 20:26

Temps de lecture : 1 min

Broye » L’offre culturelle diminue à Avenches. Alors que la cité romaine était connue loin à la ronde pour ses festivals, ceux-ci se font de moins en moins nombreux. Avenches Opéra a connu sa dernière édition en 2019 et Rock Oz’Arènes n’aura pas lieu en tout cas en 2023 dans la ville.

Avenches Tattoo sort quant à lui du centre-ville pour quelques années et se déplace au Haras national suisse, en raison des travaux de restauration des arènes qui sont prévus jusqu’en 2029. Et maintenant, c’est l’un des derniers venus, le festival du film Aventiclap, qui quitte l’ancienne cité des Helvètes. Sa cinquième édition, qui s’est déroulée du 6 au 9 octobre dernier, avait pourtant attiré 3900 personnes.

Non seulement la manifestation n’aura pas lieu cette année, comme l’indiquait dernièrement l’hebdomadaire La Broye, mais elle déménage. «Le festival devrait revenir en 2024, mais il changera de lieu et de nom», précise le fondateur Jean-Marc Detrey. Actuellement président du comité de l’association Aventiclap, celui-ci devrait remettre sa place à Valérie Kaltenrieder, actuelle responsable logistique. «Je suis fatigué, et j’ai d’autres projets. Je vais néanmoins probablement demeurer au sein de l’organisation en tant que directeur artistique», précise-t-il.

Manque de cinéphiles

L’association Aventiclap devrait être dissoute lors de son assemblée générale en février prochain. «Nous sommes au stade de la réflexion et en pleine restructuration. Nous aimerions créer un concept différent, davantage en lien avec le cinéma. Ce sera un tout nouveau festival», informe Valérie Kaltenrieder, assurant avoir connu «cinq belles années à Avenches».

La tenue de la manifestation au Théâtre du château était toutefois très lourde en termes de logistique. «Nous devions transformer la salle en cinéma, créer un lounge, un restaurant. C’étaient trois jours de boulot, et on commençait le festival fatigués. Et tout cela avait aussi un coût», explique Jean-Marc Detrey, assurant que le festival n’a pas de problème financier.

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