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Canton

Atteinte d’un cancer inopérable, elle dit son bonheur d’être à Lourdes

Denise Vernier, qui ne demande pas à guérir, accomplit ce pèlerinage en état de grâce


25 mai 2023 à 04:01

Temps de lecture : 1 min

Témoignage » «Le jour où j’ai appris que j’avais un cancer très avancé, je suis rentrée à la maison et je me suis assise dans le silence. Je me suis rendu compte qu’il n’y avait aucune révolte en moi. J’étais dans la paix et dans la sérénité», raconte Denise Vernier. Ancienne infirmière-cheffe de l’hôpital de Riaz, la septuagénaire raconte tout cela en souriant, comme si elle partageait une histoire drôle. Une sérénité quotidienne, confirmée par ceux qui la connaissent.

Il n’est pas question de peur de la mort dans le récit de Denise. Au contraire: «J’ai été passionnée par mon travail du premier au dernier jour et à septante-neuf ans j’arrive vers la fin du parcours», souligne-t-elle. «J’ai réalisé ce que je voulais faire. Un médecin m’a demandé si j’avais encore des projets. Je lui ai répondu que j’ai quelques projets, mais le plus grand de tous, c’est de rencontrer Dieu, celui que j’ai aimé et qui m’a aimée toute ma vie. Je ne demande pas de guérison.»

Cancer du pancréas

A Lourdes, où le pèlerinage interdiocésain de Suisse romande réunit cette semaine quelque 1400 pèlerins, la présence de Denise Vernier est une surprise. L’an dernier déjà, les médecins ne pensaient pas qu’elle puisse retourner au sanctuaire marial des Pyrénées. Son diagnostic de cancer du pancréas, en décembre 2021, lui laissait peu d’espoir de survie à court terme. L’ancienne infirmière-cheffe, qui connaît le vocabulaire médical, a compris tout de suite ce que signifiaient les termes de «cancer avancé», avec atteinte au cholédoque, au péritoine et à l’artère hépatique. Inopérable.

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