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Canton

Baume-Schneider à Bulle. après les polémiques, une visite à la bonne franquette

La conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider était à Bulle ce lundi, alliant civisme et courtoisie

Le préfet de la Gruyère Vincent Bosson et la directrice de la Formation Sylvie Bonvin-Sansonnens ont reçu la conseillère fédérale (au centre) au château, dernière étape de son périple.

2 mai 2023 à 00:08

Visite » «Est-ce que vous voulez chanter, Madame la conseillère fédérale?» plaisantent la conseillère d’Etat Sylvie Bonvin-Sansonnens et le préfet gruérien Vincent Bosson. La ministre de la Justice et police décline en rigolant, avant de pénétrer dans la cour du château jadis épiscopal et de s’enthousiasmer: «Il respire l’autorité et le gouvernement!» L’heure est aux officialités informelles, pour ainsi dire. La conseillère fédérale rencontre les autorités cantonales pour clore cette excursion civique d’un jour.

Pour mémoire, c’est à la section bulloise du Parti socialiste que l’on devait ce lundi la présence de la ministre fédérale dans le chef-lieu, plus précisément au Cycle d’orientation de La Tour-de-Trême, dans le cadre de l’éducation à la citoyenneté. La section s’était finalement retirée de l’organisation avec des excuses, sur intervention de la Direction de la formation et des affaires culturelles (DFAC), qui invoque la neutralité de l’enseignement.

L’événement a donc eu lieu, sans profaner le sanctuaire scolaire. Quel message la conseillère fédérale a-t-elle transmis aux élèves? «Je voulais surtout les entendre, parce qu’ils ont travaillé sur les questions de citoyenneté et parce que cette année est celle du 175e anniversaire de la Constitution fédérale», explique-t-elle. «Et je voulais parler de la Constitution comme d’un organisme vivant qui évolue. J’ai fait un petit propos introductif minuscule.»

«Je voulais surtout entendre les élèves»
Elisabeth Baume-Schneider

«Très pragmatiques»

Elisabeth Baume-Schneider a ensuite répondu aux questions des élèves: «J’ai vraiment été impressionnée par la qualité de la préparation – je peux exprimer ma reconnaissance aux enseignants – mais aussi par les questions des élèves, sur mon métier, sur ce que je pense de l’augmentation du harcèlement scolaire, sur le moment où les jeunes devraient faire des stages, sur la manière d’être bien dans la vie, de trouver le bon apprentissage ou les bonnes études, ou sur les salaires des «manuels» et des «intellectuels». Je les ai trouvés très pragmatiques. C’était très intéressant. Et j’ai aussi entendu des chants! – ce n’est pas la tradition dans le Jura.»

Poursuivant son périple, la conseillère fédérale a ensuite rencontré une délégation du Conseil communal bullois et du PS au Tonnelier. «Nous avons dialogué en toute simplicité, sans protocole, sur les écoles, la démographie, l’engagement des jeunes», rapporte le syndic Jacques Morand. «On sentait que la conseillère fédérale avait envie de rencontrer les gens.»

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