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Canton

Ancien syndic de Fribourg, Pierre-Alain Clément était «un amoureux de sa ville»

Le socialiste Pierre-Alain Clément est subitement décédé jeudi en fin de journée, juste avant ses 72 ans. Retour sur son parcours

Série d'été "Les collectionneurs". Pierre-Alain Clément, l'ancien syndic de Fribourg possède plus de 7'000 bandes dessinées. Photo Lib/Alain Wicht, Fribourg , le 30.06.2020Alain Wicht/Alain Wicht/La LibertŽ

21 avril 2023 à 22:41

Carnet noir » Syndic de la ville de Fribourg entre 2006 et 2016, Pierre-Alain Clément est subitement décédé jeudi en fin de journée, juste avant ses 72 ans. Il était le premier socialiste à avoir dirigé la capitale cantonale, après en avoir été le vice-syndic et ministre des finances depuis 1999. Ancien enseignant au Cycle d’orientation de Jolimont, il a également été député au Grand Conseil entre 1989 et 2016.

Actuel syndic de Fribourg, le socialiste Thierry Steiert réagit: «C’est évidemment une grande tristesse, car nous avons longtemps travaillé ensemble, même avant que nous soyons l’un et l’autre élus au sein du Conseil communal. Arrivé à l’exécutif, il a complètement réorganisé le service des finances de la ville. C’est l’un de ses plus grands accomplissements. Puis, en tant que syndic, il a fortement contribué au rayonnement de Fribourg. C’était vraiment un amoureux de sa ville qui s’est engagé jusqu’au bout, car il y a peu de temps, nous siégions encore ensemble au sein d’une commission en lien avec les 100 ans de la piscine de la Motta.»

« Il a fortement contribué au rayonnement de Fribourg»
Thierry Steiert

«Il aimait les gens»

Syndic de Fribourg entre 2004 et 2006, puis vice-syndic entre 2006 et 2016, Jean Bourgknecht, qui siégeait sous la bannière PDC, cite parmi les priorités politiques de Pierre-Alain Clément le maintien de finances publiques saines et le développement urbanistique. Il souligne: «J’ai le sentiment de n’avoir pas seulement perdu un ancien collègue, mais aussi et surtout un ami. Nous sommes entrés en même temps au Conseil général dans les années 1980. Puis nous avons travaillé ensemble, en parfaite harmonie, au Conseil communal. Et nous avons toujours gardé contact. Nous nous voyions régulièrement. Je l’ai toujours beaucoup apprécié pour ses qualités humaines. Il a toujours été très loyal et courtois. Une chose qui lui tenait beaucoup à cœur, c’était que le Conseil communal soit une équipe soudée et collégiale, où le bien commun devait l’emporter sur toute autre considération. Et son amour pour sa ville a toujours guidé sa carrière.»

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