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Canton

Guin. actifs depuis 40 ans, les Electeurs libres s’interrogent sur leur avenir

Depuis 40 ans, les Freie Wähler de Guin font de la politique autrement. Peinant à trouver de nouveaux membres, ils veulent redéfinir leurs objectifs


27 juillet 2022 à 22:44

Temps de lecture : 1 min

Guin » Créés en 1982 en tant que groupement citoyen apolitique, les Freie Wähler (Electeurs libres) de Guin font aujourd’hui encore pleinement partie de la vie locale de la seule commune germanophone de l’Agglomération de Fribourg. En 2021, le redimensionnement du Conseil communal, ramené à sept membres au lieu de neuf, ne leur a pas permis de conserver le siège qu’ils y ont occupé sans interruption depuis 1986 (ils en ont même eu deux jusqu’en 1996).

Ils restent toutefois bien implantés au Conseil général: leurs six élus forment, avec les quatre représentants du Centre gauche-PCS, des Verts et des Vert’libéraux, le deuxième groupe politique du parlement communal après celui du Centre.

«Nous aurions pu créer notre propre groupe», note Erich Tschannen, président des Electeurs libres de Guin, en rappelant que cinq élus au sein du parlement de cinquante membres suffiraient à le faire. «Mais nous avons préféré opter pour un groupe fort.» Une décision stratégique conforme à une certaine manière de faire de la politique, ajoute André Schneuwly, l’un des quatre membres fondateurs (avec Niklaus Baumeyer, Alex Schafer et Werner Zurkinden) des Electeurs libres. «Nous avons toujours cherché à travailler avec les autres. C’est une sensibilité qui nous vient du fait que nous ne sommes pas un parti», assure l’ancien député au Grand Conseil fribourgeois, qui a quitté la vie politique cantonale mais continue de siéger au Conseil général de Guin.

Soirées participatives

La création du parlement communal, qui a démarré sa première législature en 1982 avant d’être aboli en 1991 puis réintroduit en 2016, est d’ailleurs à l’origine de la création des Freie Wähler. «Nous participions régulièrement aux assemblées communales et voulions continuer à être actifs, mais sans être membres d’un parti», se souvient André Schneuwly. «En décembre 1981, nous avons organisé une soirée d’information, et 90 personnes sont venues. Nous avons pu présenter une liste de 31 candidats et six ont été élus.»

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