L’Etat lance un concours d’urbanisme pour un Pôle santé et activités, incluant le futur Hôpital cantonal. Le but est de tester plusieurs variantes devant répondre à des contraintes et enjeux identifiés dans le cahier des charges.
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5 juillet 2023 à 04:01
Urbanisme » La création d’un Pôle santé et activités (PSA) sur les communes de Villars-sur-Glâne et de Fribourg se précise. L’Etat de Fribourg lance un concours d’urbanisme, annonce-t-il dans un communiqué. Le PSA permettra d’accueillir entre autres le nouvel hôpital cantonal (HFR), des infrastructures pour la formation aux métiers de la santé, en collaboration avec la HES-SO Fribourg et l’Université de Fribourg, ainsi qu’un secteur stratégique d’activités économiques. Il est lié au projet de couverture de l’autoroute entre Chamblioux et Bertigny.
Ce concours d’urbanisme vise à tester plusieurs variantes devant répondre à des contraintes et enjeux identifiés dans le cahier des charges. «Nous attendons de celui-ci des esquisses et des solutions pour répartir au mieux les différentes attributions prévues pour l’espace Chamblioux-Bertigny», explique Jean-François Steiert, conseiller d’Etat chargé de la Direction du développement territorial, des infrastructures, de la mobilité et de l’environnement (DIME).
«Il y a passablement de fonctionnalités à penser, le tout dans une perspective assez lointaine», poursuit-il. De fait, l’Etat de Fribourg lance un appel à des équipes pluridisciplinaires composées au moins d’un urbaniste, un expert en mobilité, un paysagiste spécialiste en espace public, un architecte ainsi qu’un spécialiste en environnement et en développement durable.
«Chacun des partenaires concernés a donné son évaluation des besoins futurs en surface», explique Jean-François Steiert. Le concours d’urbanisme a pour objectif de conjuguer ces besoins afin de trouver le meilleur compromis. D’autre part, il doit hiérarchiser les mesures à mettre en place pour un développement qualitatif du site. «Si un des partenaires le veut, il peut bloquer le projet pendant dix ans. Il y a beaucoup d’intérêts à prendre en compte, et nous avons besoin d’outils pour arbitrer», développe-t-il.
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