A Villars-sur-Glâne, le campus du groupe Richemont a cinquante ans. Depuis l’implantation de Cartier en 1972, le site a connu un impressionnant développement. Retour sur les principales étapes de cette histoire
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19 décembre 2022 à 16:17
Economie » C’est un bastion dédié au luxe qui a cinquante ans. Basé dans la zone industrielle de Moncor, à Villars-sur-Glâne, le campus de Richemont emploie aujourd’hui un peu plus de 1’400 collaborateurs et s’étend sur 90’000 m2. L’histoire a commencé en 1972 par la fabrication de briquets pour Cartier, comme le démontre l’historien Christophe Vuilleumier, qui a été mandaté par le groupe pour retracer, avec la collaboration de Jean-Christophe Emmenegger, l’évolution du site dans une publication qui vient de paraître.
«Cela fait partie de l’ADN du groupe d’être innovant et courageux, mais aussi d’avoir une vision à long terme. Au fil de son histoire, le site a su trouver des solutions pour transformer et faire évoluer ses compétences», retient Suzanne Lévesque, actuelle secrétaire générale de Richemont International SA.
Cartier, maison de luxe française fondée en 1847, s’installe à Villars-sur-Glâne à partir de 1972. Cette implantation est liée à un briquet. L’entrepreneur français Robert Hocq, qui s’est imposé comme le roi des briquets dans les années 1960 avec sa société Silver Match, approche Cartier pour obtenir une licence de commercialisation. L’accord signé en 1968 conduit à la naissance du briquet Cartier, qui rencontrera un succès phénoménal. L’objet, qui se distingue par sa forme ovale et une finition en or, est d’abord fabriqué en région parisienne. Mais les 1’000 unités produites chaque jour ne suffisent pas à répondre à la demande.
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