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Bulle envisage de suspendre le développement de trois secteurs historiques

La ville de Bulle projette de stopper temporairement les transformations majeures de bâtiment dans trois secteurs historiques. Leur développement doit d’abord être harmonisé par des plans et des études.

A la rue de la Sionge, la commune projette de créer une zone réservée durant au maximum cinq ans pour éviter des transformations susceptibles de prétériter ce secteur historique. © Alain Wicht-archives

2 février 2024 à 20:35

Temps de lecture : 1 min

Zone historique, parcs publics ou encore jardins potagers: le Tribunal cantonal (TC) a rendu plusieurs décisions dans le cadre des modifications du plan d’aménagement local (PAL) de Bulle. La ville évoque les enjeux de ces décisions qui devraient venir clore un chapitre important avant le lancement de la nouvelle révision générale du PAL. Le délai d’opposition a pris fin lundi. «Pour l’instant, il n’y a pas de recours au Tribunal fédéral», indique Alexandre Malacorda, chef du département urbanisme de la ville.

Zone réservée La ville de Bulle projette de créer une zone réservée dans trois secteurs historiques (rue de la Sionge, PAD-cadres Pierre-Sciobéret et Champ-Barby). Concrètement, si ce principe est validé par l’exécutif, les propriétaires concernés ne pourront pas réaliser, durant cinq ans au maximum, de grosses transformations sur leur bâtiment mais uniquement des interventions mineures. Le canton avait donné six mois à la commune pour ajuster son PAL. Le TC a confirmé ce délai mais la commune le juge trop court pour réaliser, dans ces secteurs sensibles, les études nécessaires (mandats d’études parallèles, MEP, et plans d’aménagement de détail, PAD). Les zones réservées devront être mises à l’enquête publique dans les six mois et pourront faire l’objet d’opposition.

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