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Remontées mécaniques. Bellegarde lutte pour sa survie

Après des hivers difficiles, la station doit assainir ses finances. Et trouver 700 000 francs pour survivre.

Jean-Claude Schuwey (à gauche) passe le flambeau à Thomas Rauber, après douze ans à la tête du conseil d’administration des Jaun-Gastlosen Bergbahnen. © Charly Rappo

26 février 2024 à 13:20

Temps de lecture : 1 min

Réunis en assemblée générale extraordinaire jeudi dernier, les actionnaires des Jaun-Gastlosen Bergbahnen ont élu un nouveau conseil d’administration. Après 12 ans à la présidence, Jean-Claude Schuwey quitte le conseil et cède son siège à Thomas Rauber, «Jauner» établi à Tavel. Un passage de témoin dans un contexte financier compliqué.

Après le déficit de 386 000 francs en 2022-2023, quelle est la santé financière de la station?

Jean-Claude Schuwey: Pour l’année dernière, nous avons pu répondre à nos obligations financières grâce à des emprunts et à l’argent du Magic Pass, qui nous est versé presque une saison à l’avance, après les ventes en mars-avril. On espérait pouvoir à nouveau fonctionner normalement en décembre, mais ça n’a pas été le cas.

Car la saison 2023-2024 ne se déroule pas mieux que la précédente…

JCS: La saison a bien démarré avec beaucoup de neige à la mi-décembre, mais avant Noël, c’était déjà terminé. En plus, nous avons perdu quatre jours d’enneigement artificiel à cause de pannes de courant, puis de travaux d’endiguement dans la Jogne, qui ont rendu l’eau trouble et donc inutilisable pour les canons à neige. Nous avons commencé à tourner autour du 13 janvier, mais uniquement sur deux pistes. On a pu skier sur le domaine entier à la fin janvier mais la couche était tellement fine que ça n’a pas duré.

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