Astrid Epiney a vécu son dernier Dies academicus en tant que rectrice

Fribourg » Remerciements et félicitations ont plus lors du Dies academicus, ce mercredi à l’Université de Fribourg (Unifr), car Astrid Epiney vivait pour la dernière fois l’événement en tant que rectrice. L’Orchestre de la ville et de l’Université de Fribourg s’est même fendu d’un hommage original. Lors d’un interlude musical, ses membres sont partis les uns après les autres, laissant le soin aux deux dernières musiciennes sur scène et au chef d’orchestre faussement désemparé de finir le morceau. Joseph Haydn a composé sa Symphonie n° 45 «Les Adieux» en ce sens, révèle le directeur Alexandru Ianos, qui voulait symboliser «le vide» que laissera le départ de la rectrice.

Le défi des infrastructures

Astrid Epiney a relevé les thématiques marquantes de ces dernières années, notamment dans la recherche et l’enseignement. Elle a entre autres évoqué la nouvelle filière créée avec la Haute Ecole spécialisée des Grisons ou les nouveaux programmes de master.

La dernière rentrée d’Astrid Epiney

De nombreuses collaborations ont été conclues avec des universités étrangères, mais Astrid Epiney est inquiète par rapport à l’exclusion de la Suisse de larges parties du programme Horizon Europe, ce qui «impacte non seulement l’attractivité des hautes écoles suisses pour les scientifiques, mais déploie des effets négatifs sur différentes collaborations et menace la prospérité de la Suisse à moyen terme.» Des craintes partagées par Didier Castella, directeur des institutions, de l’agriculture et des forêts, présent en qualité de suppléant étant donné que sa collègue Sylvie Bonvin-Sansonnens s’est mise en retrait pour des raisons de santé. Le conseiller d’Etat a assuré qu’il s’engagera «avec énergie ces trois prochains mois pour faire avancer les projets stratégiques de l’université», tel que celui de la Tour Henri ou la rénovation des bâtiments de chimie et de physique, où il a lui-même étudié.