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Tribunal cantonal. A Châtel-Saint-Denis, le patrimoine l’emporte sur le trafic

Pour la justice cantonale, la ville ne peut pas démolir le goulet formé par ces deux bâtiments protégés, en bordure de route cantonale. La perturbation du trafic ne suffit pas, pour l’instant.

La commune souhaitait démolir ces deux bâtiments, pour faciliter le transit des poids lourds et des bus. © Alain Wicht

26 février 2024 à 21:45

Temps de lecture : 1 min

Nom de code: RC2. Ce tronçon de route cantonale, mis à l’enquête par la commune de Châtel-Saint-Denis en mai 2017, doit relier la route de Palézieux à la route de Vevey par l’avenue de la Gare. En novembre 2020, la direction de l’aménagement (actuelle DIME) avait refusé d’approuver les plans. Motif: le projet comportait la démolition de deux bâtiments protégés, alors qu’une alternative moins radicale restait ouverte. Le Tribunal cantonal, le 22 janvier dernier, a donné raison à la DIME, en rejetant le recours de la commune interjeté il y a trois ans. Selon la justice, il faudra attendre une congestion avérée du trafic pour justifier la démolition.

Les bâtiments litigieux se situent au sud du carrefour de l’avenue de la Gare et de la route de Vevey. Selon la commune, les rayons de braquage des poids lourds ou des bus articulés, forcés de sortir de leur voie, nécessitaient d’élargir le carrefour, et donc de démolir deux bâtiments protégés, sous peine de blocages. La DIME, elle, jugeait qu’un cédez le passage et un feu de signalisation intelligent (sensible aux poids lourds) suffiraient.

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