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France. Elisabeth Borne arrive au bout de son sursis

Emmanuel Macron avait fixé un délai jusqu’au 14 juillet à sa première ministre Elisabeth Borne pour apaiser les tensions provoquées par la réforme des retraites. Gérald Darmanin sera-t-il nommé premier ministre?


13 juillet 2023 à 04:01

France » Conservera-t-il Elisabeth Borne? Donnera-t-il un coup de barre à droite en désignant l’hyperactif Gérald Darmanin au poste de premier ministre? Ou tentera-t-il le pari d’une dissolution de l’Assemblée nationale? Comme toujours, Emmanuel Macron entretient le suspense. Comme souvent, il laisse les siens se dépêtrer dans l’incertitude pendant qu’il consacre son temps aux affaires internationales, cette fois-ci au sommet de l’Otan à Vilnius.

Et comme toujours, ses proches et ses adversaires analysent scrupuleusement ses faits et gestes comme ceux d’un oracle pour deviner de quoi leur avenir sera fait. Les «100 jours» qu’il avait accordés en avril comme un sursis à Elisabeth Borne arrivent à échéance ce 14 juillet. Et comme à son habitude, le maître des horloges sera en retard. Il s’exprimera «en temps voulu», s’est-il excusé non sans une certaine désinvolture depuis Vilnius.

Borne a «délivré»

En attendant, Elisabeth Borne s’est auto-congratulée. «J’ai délivré!» a-t-elle proclamé en langage globish dans une interview où elle assurait avoir accompli les travaux d’Hercule que lui avait confiés le président au lendemain de l’approbation douloureuse de la réforme des retraites. A l’époque, tous deux étaient au plus bas dans les sondages. Rares étaient alors ceux qui auraient parié sur le maintien à Matignon d’Elisabeth Borne.

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