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Arabie saoudite. Des sociétés suisses ont prospecté à Riyad lors d’une expo militaire mondiale

Les géants mondiaux de l’armement ont sorti les grands moyens au World Defense Show de Riyad. En l’absence de son industrie de l’armement, la Suisse était représentée par quatre entreprises civiles qui se sont fait remarquer.


11 février 2024 à 17:50

Temps de lecture : 1 min

«Ah, vous pouvez détecter les engins explosifs jusqu’à 6 mètres de profondeur? C’est fort! Vu les risques aux frontières chez nous, c’est un véhicule qui peut nous intéresser.» Le chef de la délégation togolaise est bluffé par la vidéo du GCS-MDS, un puissant détecteur multi-capteurs de mines, présentée sur le stand de Global Clearance Solutions (GCS) au World Defense Show (WDS) de Riyad.

Echange de cartes de visite, poignée de main, sourires de circonstance: un premier contact prometteur pour cette entreprise suisse spécialisée dans l’élimination des explosifs, qui tenait un stand la semaine passée lors de la 2e édition de cette exposition internationale tape-à-l’œil de l’armement et de la sécurité. Un client en puissance? «C’est tout ce que l’on souhaite», apprécie Laurent Stemmler, responsable des ventes de cette société active sur le plan humanitaire et militaire dans de nombreux pays en guerre, et basée à Freienbach (SZ). «Avec de telles visites de délégations de gouvernements ou de militaires, c’est mission remplie pour nous. Nous sommes ici pour trouver de nouvelles opportunités. Le but n’est pas nécessairement de signer de nouveaux contrats, mais d’être vus.»

Drones, canons, missiles…

C’est le topo des quatre entreprises suisses sur les 773 (de 76 pays) qui ont planté leur stand sur les 800 000 m2 de l’exposition. Encore faut-il pouvoir se faire une place à l’ombre des «vitrines» XXL de fleurons militaires comme Lockheed Martin, Boeing, Thales, Norinco ou Leonardo qui ont exposé leurs dernières technologies dans une débauche de moyens: missiles de défense sol-air de 5 mètres de long, chars d’assaut, tueurs de drones, armes thermiques, canons d’artillerie, lance-roquettes…

A défaut de visibilité, les sociétés helvétiques peuvent compter sur la notoriété de la marque «Suisse» pour aimanter les visiteurs qui papillonnent entre les pavillons français, américains ou espagnols tout proches. La réputation de l’avionneur Pilatus le précède. «C’est un OEM (fabricant d’équipement d’origine, ndlr) exceptionnel. Ses avions comme le PC-12 et le PC-24 sont reconnus dans le monde entier», accorde Romain Peugeot, membre du conseil d’administration de la société italienne Roboze, fabricant d’imprimantes 3D, avant d’aller présenter à Pilatus des polymères très légers, appelés à remplacer les pièces en métal dans l’aéronautique.

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