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Au Maroc, «il y a un risque que la grogne monte face au retard des secours»

Les secours internationaux peinent à obtenir l'accès au royaume après le tremblement de terre qui a frappé le pays dans la nuit de vendredi à samedi


François Tardin

François Tardin

11 septembre 2023 à 23:45

Temps de lecture : 1 min

Séisme » L’Espagne, la Grande-Bretagne, le Qatar et les Emirats arabes unis: ces pays sont les seuls à avoir obtenu un sésame pour entrer dans le Royaume du Maroc. Ils ont été autorisés dimanche à envoyer leurs équipes de secours. Plus d’une soixantaine d’Etats ont pourtant offert leurs services, comme la France, la Belgique et la Suisse. Ils attendent le feu vert, alors que chaque heure compte après une telle catastrophe.

Le Maroc n’aura pas le choix, assure Hasni Abidi, chargé de cours au GSI de l’Université de Genève et directeur du Centre d’études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (CERMAM), à Genève.

Cette attente du gouvernement marocain est-elle justifiable?

Hasni Abidi: Le tri de telles offres en matière d’aide en cas de catastrophe n’est pas neutre: il est éminemment politique. Les quatre pays sont des Etats fiables et parmi les plus proches. Mais les interrogations sur la position marocaine face à l’aide internationale sont légitimes. Entre Rabat et Berne, la relation est pourtant fixe et fluide. C’est différent avec Paris.

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