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Économie

Transport. Maersk: recul du bénéfice net de 45% au deuxième trimestre

Marqué par la hausse des coûts d'exploitation liée au détournement du trafic à cause des attaques en mer Rouge, le géant danois du transport maritime Maersk a annoncé mercredi une chute de 45% de son bénéfice net au deuxième trimestre.

Le 1er août, Maersk avait relevé ses prévisions de bénéfice d'exploitation à hauteur de deux milliards de dollars pour l'ensemble de l'année, conséquence de l'augmentation des taux de fret face aux attaques en mer Rouge. (EPA/OLIVIER HOSLET)KEYSTONE/EPA/OLIVIER HOSLET

ATS
AWP
AFP

ATS, AWP et AFP

7 août 2024 à 11:42

Temps de lecture : 2 min

D'avril à juin, le fleuron scandinave du transport de conteneurs a enregistré des résultats inférieurs aux attentes des analystes avec un bénéfice net de 798 millions de dollars et un chiffre d'affaires en très léger recul, à 12,77 milliards.

Dans le cadre d'une campagne destinée, selon eux, à marquer leur solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza, où Israël est en guerre depuis le 7 octobre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas, les rebelles houthis du Yémen, soutenus par l'Iran, multiplient depuis novembre les attaques contre des navires marchands, perturbant le commerce maritime mondial dans cette voie de transit jusque là essentielle qui assure jusqu'à 12% du commerce mondial et augmentant les coûts du fret.

Maersk, numéro deux du transport maritime, a décidé de ne plus naviguer dans la zone et contourne désormais l'Afrique.

"La situation en mer Rouge reste figée, ce qui entraîne une pression continue sur les chaînes d'approvisionnement mondiales. Ces conditions devraient se poursuivre jusqu'à la fin de l'année", a noté le PDG de l'armateur danois, Vincent Clerc.

"Nous avons investi dans des équipements supplémentaires dans toutes nos entreprises afin de nous adapter à la situation et de continuer à soutenir nos clients pendant les perturbations".

Le 1er août, Maersk avait relevé ses prévisions de bénéfice d'exploitation à hauteur de deux milliards de dollars (1,9 milliard d'euros) pour l'ensemble de l'année, conséquence de l'augmentation des taux de fret face aux attaques en mer Rouge.