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Économie

Chocolat. Lindt & Sprüngli a accru ses ventes et sa rentabilité

Lindt & Sprüngli a poursuivi sa croissance au 1er semestre. Etoffant ses revenus à la faveur aussi de hausses de prix, le chocolatier zurichois a dégagé un bénéfice net de 218 millions de francs, supérieur aux 205 millions affichés à fin juin 2023.

De janvier à fin juin, les revenus du fabricant des boules Lindor,notamment, ont enregistré une croissance organique de 7% sur un an à 2,16 milliards de francs (archives).KEYSTONE/ENNIO LEANZA

ATS
AWP

ATS et AWP

23 juillet 2024 à 07:38

Temps de lecture : 2 min

De janvier à fin juin, les revenus ont enregistré une croissance organique de 7% sur un an à 2,16 milliards de francs, a indiqué mardi Lindt & Sprüngli. Exprimée en franc, la progression du chiffre d'affaires a atteint 3,5%.

La croissance reflète notamment des augmentations de prix à un chiffre en moyenne, la hausse devant compenser les prix plus élevés du cacao, ainsi qu'une solide croissance du volume/mix de +0,9%, a précisé l'entreprise établie à Kilchberg.

Le résultat d'exploitation avant intérêts et impôts (Ebit) s'est pour sa part étoffé de 292,3 millions de francs, contre 255 millions à fin juin 2023, la marge correspondante passant en parallèle de 12,2% à 13,5%.

La performance s'est révélée supérieure aux attentes des analystes, chiffre d'affaires excepté. Sondés par AWP, les experts avaient en moyenne anticipé un chiffre d'affaires de 2,16 milliards de francs, un Ebit de 253 millions et une marge correspondante de 11,7% ainsi qu'un bénéfice net de 180 millions.

Evoquant la suite de l'exercice, Lindt & Sprüngli se veut confiant dans sa capacité à atteindre ses objectifs pour l'année. Par rapport à l'année précédente, il s'attend à une augmentation organique du chiffre d'affaires de 6 à 8% et de la marge EBIT dans le haut de la fourchette de 20 à 40 points de base. Pour les années à venir, l'entreprise confirme sans changement ses objectifs à moyen et long terme d'une croissance du chiffre d'affaires de 6 à 8% avec une amélioration de la marge bénéficiaire opérationnelle de 20 à 40 points de base par an.

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