Logo

Économie

La fin de Credit Suisse pourrait entraîner 10'000 suppressions de postes en Suisse

La fusion entraîne un grand flou pour l’emploi


5 juin 2023 à 23:40

Banques » Quel plaisir de savoir que l’on s’occupe de tout. Profitez de la sérénité financière. Le credo publicitaire d’UBS ne rassure pas les 17’000 employés de Credit Suisse sur sol helvétique. Pour l’Association suisse des employés de banque (Aseb), l’incertitude pèse sur l’ambiance de travail et sur les troupes, après le rachat précipité de la banque par UBS en mars dernier.

Le grand rival de Credit Suisse veut rapidement finaliser la fusion, au plus tôt lundi prochain. Il l’a fait savoir ce lundi sans fournir d’indications sur les suppressions de postes. Son communiqué de presse tient sur trois paragraphes. Un porte-parole précise que, comme l’a déclaré plusieurs fois le CEO Sergio Ermotti, toutes les variantes sont étudiées, y compris la possibilité de maintenir la raison sociale Credit Suisse sur sol helvétique.

Aux yeux de l’Aseb, une communication claire s’avère nécessaire pour garder les bonnes forces au sein de l’entreprise. «Par ailleurs, nous remarquons un traitement différent des employés de Credit Suisse par rapport à ceux d’UBS. Ce qui s’avère injuste», déplore Natalia Ferrara, codirectrice de l’association.

Kühne+Nagel arrive

Côté Credit Suisse, le porte-parole répond qu’il s’agit d’une opération purement technique. Ainsi, les actions de Credit Suisse seront prochainement décotées à la Bourse de Zurich et de New-York. Les actionnaires du numéro deux bancaire helvétique recevront une action UBS pour 22,48 actions Credit Suisse. L’acquisition doit encore obtenir l’aval de la SEC, l’organisme américain chargé du contrôle des marchés financiers. La Banque centrale des Etats-Unis, celle d’Angleterre et la Commission européenne ont déjà donné leur feu vert.

En Suisse, l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) a fourni son accord à la place de la Commission de la concurrence (Comco), en raison de l’urgence de la situation. A noter que le logisticien, Kühne+Nagel, remplacera Credit Suisse au SMI.

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus

Dans la même rubrique