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Économie

Informatique. L'Autorité française de la concurrence enquête sur Nvidia

L'Autorité française de la concurrence enquête sur Nvidia pour soupçons de pratiques anticoncurrentielles, mais aucune notification de griefs n'est prévue dans l'immédiat, a confirmé l'institution à l'AFP mercredi.

Le concepteur américain de semi-conducteurs Nvidia a rejoint cet été le club exclusif des entreprises aux plus fortes valorisations boursières mondiales, aux côtés d'Apple et Microsoft. (archives)KEYSTONE/EPA/RITCHIE B. TONGO

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ATS, AWP et AFP

17 juillet 2024 à 15:34

Temps de lecture : 1 min

"Il y aura une notification de griefs mais ce n'est pas imminent", avait indiqué la veille à des journalistes le président de l'Autorité, Benoit Coeuré, interrogé sur des informations de Reuters selon lesquelles l'instance s'apprêtait à poursuivre le spécialiste américain de puces destinées à l'intelligence artificielle (IA) pour pratiques anticoncurrentielles présumées.

En septembre, le gendarme français de la concurrence avait déjà mené une perquisition chez l'entreprise à Paris.

Contacté par l'AFP, Nvidia n'a pas souhaité faire de commentaires.

Le concepteur américain de semi-conducteurs a rejoint cet été le club exclusif des entreprises aux plus fortes valorisations boursières mondiales, aux côtés d'Apple et Microsoft.

Le groupe doit sa popularité à ses cartes graphiques (GPU), des puces capables de gérer une quantité considérable de calculs, nécessaires au développement des programmes d'IA générative, c'est-à-dire capables de créer du texte, de la musique, des images ou de la vidéo en réponse à une requête en langage courant, à l'instar de l'interface ChatGPT.

Depuis le lancement de ChatGPT fin novembre 2022, le cours de l'action de Nvidia a ainsi été multiplié par huit.

L'Autorité de la concurrence a fait part en juin de ses préoccupations dans le domaine de l'intelligence artificielle.

"Il est essentiel que le fonctionnement concurrentiel du secteur soit favorable à l'innovation et permette la présence d'une multiplicité d'acteurs", a ainsi pointé l'institution dans un avis consultatif.

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