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Les lettres à nos aînés

Le théâtre resserre les liens

Geneviève Pasquier met en scène aux Osses dix-neuf Lettres à nos aînés parues dans La Liberté

La distribution de Lettres à nos aînés et, à droite, la metteuse en scène Geneviève Pasquier.

1 septembre 2021 à 15:02

Temps de lecture : 1 min

Givisiez » L’automne dernier, tout avait été soigneusement prévu: jauge très, très réduite, distances assurées pour le public comme pour les comédiens. Mais le Théâtre des Osses a dû ronger son frein et reporter Lettres à nos aînés. Après plus d’une année de silence forcé, c’est avec ce spectacle pensé pour être entièrement «covido-compatible» que le centre dramatique fribourgeois ouvre dès ce jeudi soir sa saison 2021-2022. «Une façon de commencer en douceur.»

Pour une fois, le public ne sera pas dans la salle et les comédiens sur scène. Le renversement de perspective a permis de caler les sept comédiens et un musicien dans les fauteuils rouges du Théâtre des Osses, tandis que les spectateurs prendront place dans une installation cosy sur le plateau. Juste avant la première avortée, la metteuse en scène Geneviève Pasquier confiait avoir trouvé cette solution «pour résoudre l’équation de placer 50 personnes sur un gradin prévu pour 120». Cela évitait en quelque sorte les chaises vides.

Mais ce parti pris trouve aussi une justification dramaturgique. Avec ses lampes suspendues aux cintres, cette scénographie crée «un espace convivial dans une ambiance de salon», apprécie Geneviève Pasquier. Un cadre intime, qui connote l’intérieur des maisons, les domiciles privés, et qui rappelle les conditions dans lesquelles sont nées les Lettres à nos aînés.

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