Estavayer-le-Lac » Dans le milieu de la musique, il s’agit bien sûr de jouer. D’un instrument souvent, un personnage parfois, d’intelligence si on veut durer. Gjon’s Tears, qui a rapidement gagné en notoriété, a dû apprendre à reconnaître les tricheurs dans ce grand casino. Le Brocois installé à Paris a ainsi laissé échapper ses désillusions sur Instagram en début d’année, évoquant les mauvaises rencontres qu’il a faites dans la capitale française.
Reste que l’artiste n’a pas abandonné la partie et comme tout bon Suisse, il a fait le ménage. Il sort vendredi son premier album, The Game, pour lequel il a décidé de se faire accompagner par Tim Bran (London Grammar, Birdy). Sur cet opus, il dévoile l’étendue de son monde, allant de Tout l’univers, chanson interprétée à l’Eurovision et streamée plus de 55 millions de fois, à Cancer, un titre sur lequel on entend la trompette d’Ibrahim Maalouf. Disco, instrumental, à voix ou à textes, ses titres déferleront samedi à L’Azimut, à Estavayer-le-Lac, dans le cadre du dixième anniversaire de la salle. Il sera bien sûr entouré de ses weeping willows, ses complices rencontrés à la Gustav et que l’on entend également sur son album: Pascal Stoll, Martino Lepori, Samuel Riedo et Gaëtan Guélat.