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Culture

Cinéma Locarno. La superstar Shah Rukh Khan époustoufle Locarno

La superstar indienne Shah Rukh Khan, qui a reçu un prix pour l'ensemble de sa carrière (Pardo alla Carriera), a rencontré dimanche le public du Festival du film de Locarno dans un Gran Rex bondé.

La superstar indienne Shah Rukh Khan a joué dans l'un des premiers films indiens tournés en Suisse (archives).KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT

ATS

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12 août 2024 à 11:00

Temps de lecture : 2 min

De nombreux Indiens sont venus du monde entier, avec des pancartes et même des peintures représentant "King Khan". Deux jeunes filles d'origine indienne n'ont par exemple pas hésité à sauter dans un avion à Washington D.C. pour apercevoir la star à Locarno.

L'acteur est accueilli par une standing ovation et des acclamations. Certains lancent à plusieurs reprises, lors de la rencontre animée par le directeur artistique du festival Giona A. Nazzaro, des "Je t'aime".

Shah Rukh Khan se targue d'avoir tourné une centaine de films à Bollywood. "Ma mère était fan de cinéma, explique l'artiste, qui a commencé par jouer au théâtre. Sa famille était très pauvre, mais il a pu regarder des films sur un lecteur VHS.

L'acteur de 58 ans a commencé à tourner au cinéma à l'âge de 26 ans en incarnant d'abord des voyous, puis des héros, avant d'évoluer vers des rôles romantiques.

Pendant l'événement, la superstar, qui porte des lunettes de soleil, imite des voix et des phrases tirées de ses films, auxquelles le public répond par des cris.

Scènes tournées à Interlaken et à Gstaad

"Je veux apporter de la joie aux gens", répète Shah Rukh Khan à plusieurs reprises : "la célébrité n'est qu'un sous-produit de cela". L'acteur doit avant tout rendre crédibles les personnages qu'il incarne: "c'est mon travail, mais cela ne change pas ma vie".

Shah Rukh Khan a tourné un film en Suisse, "Dilwale Dulhania Le Jayenge" (1995), une comédie romantique, devenue un classique à Bollywood, dont on peut traduire le titre par "L'amant emmènera la mariée". "Venir en Suisse était un rêve dans les années 1980: nous n'en connaissions que le nom. Nous avons tourné des scènes à Interlaken et à Gstaad".

Pour lui, la boucle est bouclée : "j'ai tourné l'un des premiers films indiens en Suisse et je reçois ce prix important en Suisse, à Locarno". Les spectateurs ont ensuite pu (re)voir Devdas (2002), qui raconte un amour impossible entre deux personnes, appartenant à deux milieux différents.