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Les chroniques d'Angélique

Une visite à l’Asile des oiseaux

C’est l’âge • L’endroit abrite des petits vieux au cœur fatigué, qui parlent d’hier. Et nous les regardons avec nos yeux d’enfants, parce que ce sont nos papas et nos mamans.

Les pensionnaires de l’Asile des oiseaux existent péniblement et ne font plus guère de bruit, raison de plus pour leur tendre la main.Alain Wicht/Alain Wicht/La Liberté

9 juin 2016 à 23:23

On devine, immobiles, quelques fantômes sur la terrasse de l’Asile des oiseaux. Ils alignent les miettes à la cafétéria et boivent une verveine en commandant du rosé. Ils parlent aux fleurs, flirtent avec des sommelières en blouse blanche ou sourient aux beaux docteurs, entre le Temesta et le café complet.

Il y a la tante stérile, vieille fille aux rides joviales....

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