20 avril 2018 à 04:01
Emigrés
Ils déménagent tout le ciel bleu, en chiffons
dans leurs malles d’osier
Les allers-retours de leurs rêves.
Et le gros édredon de laine, bourré comme un nuage
qui va pleuvoir
Le ventre rond de la femme bouge.
La terre tourne un peu dans ses yeux
Ils ne disent rien, ne vont nulle part
Ils s’asseyent ou restent debout au coin de la rue,
serrés les uns contre les autres.
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