Logo

Suisse

Les experts veulent muscler la surveillance des marchés financiers

Désormais seul maître à bord, le paquebot UBS doit être encadré, selon des experts

En cas de crise majeure chez UBS, seules deux solutions théoriques restent sur la table: l’assainissement ou la nationalisation. © Keystone

1 septembre 2023 à 23:05

Temps de lecture : 1 min

Banques » Le groupe de spécialistes instauré par la ministre des Finances Karin Keller-Sutter sur le rachat de Credit Suisse par UBS a rendu son verdict ce vendredi. Et il est plutôt inquiétant. Les règles qui encadrent les sociétés bancaires sont lacunaires. L’expérience manque aussi. La question de l’assainissement d’UBS, désormais seule grande banque du pays, se pose. Dans leur copie, les experts ne répondent pas véritablement à cette interrogation.

Le naufrage, en mars dernier, de Credit Suisse n’a pas suivi la procédure de liquidation prévue pour les établissements trop importants pour faire faillite (too big to fail). Cette réglementation a été instaurée par le Parlement fédéral après la crise financière de 2008. Le gouvernement lui a préféré le droit d’urgence, en débloquant rapidement des centaines de milliards de francs de liquidité. «L’assainissement des grandes banques n’a jamais été mis en pratique», reconnaît le président du groupe d’experts, Yvan Lengwiler. D’où la nécessité de le mettre à l’épreuve sur le terrain.

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus