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Suisse

Manque de lits, prise en charge inadéquate. le traitement des troubles alimentaires questionne en Suisse romande

Les deux centres de soins romands spécialisés dans les TCA sont surchargés. En plus de cela, plusieurs anciens patients dénoncent des méthodes brutales et éprouvantes. Enquête. 


Geoffroy Brändlin

Geoffroy Brändlin

7 août 2023 à 21:53

Temps de lecture : 1 min

«Comme il n’y avait aucune institution spécialisée dans le Jura, j’avais l’impression que ce trouble n’existait pas. Une fois que j’ai été inscrite sur la liste d’attente pour être prise en charge hors canton, j’ai dû attendre un mois. C’était si long que je ne savais pas si j’allais tenir le coup jusqu’à l’hospitalisation…», se souvient Alexandra*. Ces troubles dont elle parle, ce sont les troubles du comportement alimentaire (TCA), et plus précisément, de l’anorexie mentale.

Comme beaucoup d’autres patients, la Jurassienne a fait les frais du manque de places chronique dans les structures spécialisées romandes. Une disette inquiétante sachant que ces pathologies touchent, selon une étude réalisée en 2010 sur le mandant de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), 3,5% de la population suisse. Des statistiques qui, d’après les spécialistes, n’ont cessé d’augmenter depuis la pandémie de Covid-19, rallongeant par la même occasion les listes d’attente déjà saturées…

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