Logo

Suisse

Allégement des primes-maladie. le Conseil national à l’heure du compromis

Le Conseil national opte pour un contre-projet indirect allégé à l’initiative du Parti socialiste

Le socialiste Pierre-Yves Maillard, concentré alors que le conseiller fédéral Albert Rösti discute avec le directeur de l’OFT, Peter Füglistaler, derrière lui, a taclé «les lobbyistes qui font la loi». © Keystone

13 septembre 2023 à 00:05

Temps de lecture : 1 min

Assurance-maladie » Les Suisses devraient bel et bien voter l’année prochaine sur l’allégement des primes-maladie. Ils auront alors le choix entre l’initiative du PS, qui prévoit que les primes-maladie ne dépassent pas 10% du revenu, et le contre-projet indirect élaboré par le Conseil des Etats, auquel s’est rallié mardi matin le Conseil national, à 105 voix contre 86. Les deux chambres se sont accordées sur la version la plus légère des projets en discussion, qui prévoit que les cantons déboursent entre 3,5% et 7,5% des coûts cantonaux de l’assurance-maladie.

Selon ce compromis plébiscité par le PLR, l’UDC et le Centre, la Confédération ne mettra pas davantage la main au porte-monnaie qu’aujourd’hui (7,5% des coûts). Les cantons soutiendront les assurés avec un montant supplémentaire estimé à 356 millions de francs. Insuffisant, pour la gauche, soutenue par les Vert’libéraux. Ils ont plaidé en vain pour un contre-projet qui soulage davantage les ménages.

Initiative maintenue

Le Parti socialiste relève qu’un soutien de 356 millions ne couvre que 1% du montant des primes. Il a annoncé qu’il maintiendrait son initiative pour que les primes ne dépassent pas 10% du revenu des ménages. Celle-ci prévoit un soutien aux assurés d’environ 4,5 milliards de francs (estimation de l’OFSP) financé aux deux tiers par la Confédération et à un tiers par les cantons.

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus