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Suisse

Canicule, gel. faut-il changer la législation actuelle sur le travail?

En été ou en hiver, les personnes travaillant à l'extérieur affrontent parfois des conditions extrêmes. Zoom sur la législation et les enjeux actuels. 

Les personnes travaillant en plein air sont particulièrement exposées aux aléas météorologiques. © Keystone

4 septembre 2023 à 12:55

Temps de lecture : 1 min

Climat » Canicule, pluie intense, neige, vague de froid ou encore fort vent: les conditions météorologiques extrêmes peuvent rendre l’exercice de certaines professions très pénible. Jorge Casal, maçon dans le canton de Fribourg, peut en témoigner. «Lorsqu’il y a eu la canicule, notre chantier n’a pas été arrêté, mais nous avons pu aménager des pauses tout en suivant les recommandations de la Suva.»

Avec une température de l’air de 34-35° et un environnement fait de béton et de structures en métal, le Fribourgeois estime le ressenti à plus de 40°. «C’est très pénible de travailler dans ces conditions, et nous ne pouvons pas avoir le même rendement. Il faut sans cesse s’arrêter pour boire.»

Le maçon regrette qu’il n’y ait pas – contrairement à Vaud ou à Genève – de règle cantonale à Fribourg (voir ci-dessous) qui permette de stopper un chantier en cas de conditions météorologiques extrêmes. «Il faudrait une réglementation nationale, surtout avec le réchauffement du climat», appuie-t-il.

Ce que dit la loi

Que dit la législation actuelle? En résumé, la loi sur le travail et le Code des obligations prévoient notamment que l’employeur protège «la vie, la santé et l’intégrité personnelle du travailleur». Cas particulier: le droit suisse exige des mesures de protection spécifiques pour les femmes enceintes dès que la température dépasse 28°.

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