Logo

Volleyball

De Saint-Antoine à Volero Zurich

A 19 ans, Noemi Portmann a décidé de partir s’installer à Zurich, où elle tentera le pari du professionnalisme


29 juin 2020 à 15:48

Communes et sport » A peine le volleyball suisse a-t-il eu le temps de s’habituer au départ de Volero pour Le Cannet, sur la Côte d’Azur, que les Zurichoises sont de retour. Démantelée après que le président Stav Jacobi eut décidé de délocaliser ses meilleures joueuses dans un championnat de France autrement plus concurrentiel, la formation treize fois championne de Suisse et autant de fois vainqueur de la Coupe entre 2005 et 2018 renaît de ses cendres encore chaudes. L’hégémonie helvétique, si elle a de nouveau lieu, attendra. Parce que le passé, aussi glorieux soit-il, n’est pas forcément synonyme de passe-droit, Volero Zurich repartira en ligue B la saison prochaine.

Rendue invincible (185 victoires d’affilée) sur le plan national lors de son premier règne grâce à une pléiade de volleyeuses internationales, l’équipe installée à Im Birch a pris un virage à 180 degrés: celui de la formation de jeunes talents. Du haut de ses 19 ans et son mètre 65, Noemi Portmann a le profil de l’emploi. Sans perspectives à court terme à Guin, où elle était barrée à son poste par Thays Deprati et Flavia Knutti, la libéra originaire de Saint-Antoine n’a pas hésité quand la proposition de Volero lui est parvenue. «Je cherchais justement un nouveau point de chute, car ma dernière expérience n’a pas été très concluante», explique la jeune Singinoise.

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus

Dans la même rubrique

Volleyball

Volleyball. Guin s’est armé de certitudes

Les Power Cats ont surclassé Genève 3-0 dans l’acte I des quarts de finale de ligue A féminine. Une entrée en matière fracassante qui demandera confirmation lors de l’acte II, déjà décisif dans cette série aux meilleurs des trois matches.