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Robin et Thomas ne font qu’un

Les frères Bussard ne sont séparés que par trois points au classement général de la Coupe du monde

Thomas Bussard, suisse, droite, vainqueur de la course et Robin Bussard, suisse, gauche, 2eme, en action lors de la Coupe du Monde de ski-alpinisme, categorie individuelle, ce samedi 29 janvier 2022 a Morgins. (KEYSTONE/Maxime Schmid)MAXIME SCHMID/© KEYSTONE / MAXIME SCHMID

5 avril 2022 à 22:24

Temps de lecture : 1 min

Ski-alpinisme » Le bilan est impressionnant. Sur 26 possibilités de podiums juniors cette saison, Thomas et Robin Bussard sont montés à 21 reprises sur la boîte. Mieux que cela, les jumeaux d’Albeuve ont gagné à 11 reprises (7 pour Thomas, 4 pour Robin) en 13 courses. A eux deux, car à la fin, ils ne font qu’un. Depuis leurs débuts au plus haut niveau, les jumeaux usent davantage du «nous» que du «je» quand ils évoquent tant leurs résultats que leur carrière. «Cela ne nous dérange pas que les gens disent «Les Bussard», nous jouons aussi de cela, explique Thomas. Le fait que l’on soit deux aide pour les médias, les sponsors, on se souvient de nous ainsi. On nous demande souvent qui est le plus fort, nous répondons qu’il suffit de regarder le classement général.»

Au moment d’entamer les finales de la Coupe du monde à Flaine (France) aujourd’hui par la course individuelle, Robin et Thomas Bussard ne sont séparés que de trois petits points après les neuf courses prises en compte, ingéniosité du règlement oblige. «Nous non plus, nous ne comprenons pas toujours tout», rigole Thomas. Quoi qu’il en soit, les derniers trophées de la saison, que ce soient ceux des différentes disciplines et du général, se joueront entre les deux frères. Pas de quoi faire fléchir leur discours qui tient en une phrase de Robin: «Tant que c’est l’un de nous deux devant, on s’en moque de qui gagne.»

Des victoires en famille

Si leur lien fraternel est devenu leur marque de fabrique, c’est aussi en grande partie grâce à lui qu’ils sont au sommet de leur catégorie junior. «A la base, comme nous sommes jumeaux, nous avons des capacités physiques similaires, estime Robin Bussard. Il y a surtout le fait que 95% des entraînements, nous les faisons les deux. Ce qui explique le niveau comparable.» Thomas va même plus loin: «Nous ne sommes jamais seuls pour l’entraînement. Il y en a toujours un pour motiver l’autre, pour tirer l’autre à aller plus loin dans l’effort. Ensemble, nous sortons plus facilement de notre zone de confort.»

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