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Ski-alpinisme. retrait de la course individuelle des JO 2026

Le CIO a décidé de retirer la course individuelle du programme olympique du ski-alpinisme en 2026 pour privilégier le sprint. Un choix qui fâche dans le milieu puisque l’effort long est la base de la discipline. «On enlève l’essence même de notre sport», peste Thomas Bussard.

Thomas Bussard, suisse, droite, vainqueur de la course et Robin Bussard, suisse, gauche, 2eme, en action lors de la Coupe du Monde de ski-alpinisme, categorie individuelle, ce samedi 29 janvier 2022 a Morgins. (KEYSTONE/Maxime Schmid)MAXIME SCHMID/© KEYSTONE / MAXIME SCHMID

Raphaël Kadishi

Raphaël Kadishi

28 juin 2022 à 20:06

Temps de lecture : 1 min

Interview » Le ski-alpinisme fera sa grande entrée olympique en 2026 lors des Jeux de Milan et Cortina, mais il devra faire sans la course individuelle, l’essence même de la discipline. A la place, le Comité international olympique (CIO) a préféré le sprint et le relais mixte, plus télévisuels, plus pratiques, plus rapides, mais moins populaires parmi les skieurs-alpinistes. Pire que cela, pour maintenir le quota d’athlète global intact, il n’y aura plus 48 sportifs au départ mais 36, ce qui signifie un homme et une femme pour la Suisse contre quatre athlètes espérés au départ. «La décision a été basée sur les productions télévisuelles et l’intérêt du public», explique l’ISMF, la fédération internationale de ski-alpinisme dans un communiqué. « Le but est aussi de plaire aux spectateurs pour qu’il y ait un maximum de chance que notre sport soit reconduit en 2030. »

Une décision politique et économique qui ne plaît pas aux skieurs-alpinistes de la région, surtout ceux qui peuvent espérer une sélection. Thomas Bussard, deuxième du classement général de la Coupe du monde M20 et vainqueur des globes de cristal de l’individuelle et de verticale, ne décolère pas. «Si on commence à avoir plus de sprints que d’individuelles, cela ne joue pas, s’exclame-t-il. Le sprint, c’était pour se montrer, pour se développer aux yeux du public, mais là, on nous enlève notre sport. Cela fâche tout le milieu. »

Comment avez-vous appris la nouvelle?

Thomas Bussard: Sur le groupe de discussion de l’équipe nationale. J’ai cru à une blague jusqu’à ce que les entraîneurs nous confirment la mauvaise nouvelle. C’est bien joli l’olympisme, je me réjouissais, ce d’autant plus que cela donne davantage de moyens à notre sport, mais si c’est pour qu’il soit tué par le CIO, ce n’est pas terrible.

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