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Noémie Kolly «songe déjà à la saison à venir»

Noémie Kolly profite de quelques jours de «repos» pour faire un petit point sur sa préparation estivale

Noémie Kolly (ici, en décembre dernier à Saint-Moritz): «Il y a plein d’endroits où je peux progresser et c’est très motivant.»

22 août 2022 à 23:37

Temps de lecture : 1 min

Ski alpin » L’hiver? C’est déjà demain pour Noémie Kolly. Si les deux premières descentes de la Coupe du monde 2022-2023 sont agendées les 5-6 novembre à Zermatt, la Gruérienne de 24 ans a déjà le pied à l’étrier. Ou plutôt les deux pieds sur les skis, qu’elle a rechaussés le 10 août à Saas-Fee.

Canicule oblige, l’athlète du cadre B de Swiss-Ski doit cependant composer avec des programmes de préparation chamboulés. «On vit un peu au jour le jour, mais on s’adapte», philosophe-t-elle depuis son domicile de La Roche, là où elle profite de quelques jours en famille avant de reprendre le chemin des glaciers et de Saas-Fee. Dans l’intervalle, elle a pris le temps de faire le point sur sa préparation et sur ses objectifs de la saison prochaine.

Comment se passe votre été?

Noémie Kolly: Plutôt bien. Je suis rentrée mardi passé de Saas-Fee et j’y retourne mercredi. Cela me fait une semaine de repos entrecoupée de quelques entraînements. Avec la météo et la canicule, c’est aussi un été assez spécial…

Est-il quand même possible de skier dans des conditions acceptables à Saas-Fee?

On est debout à 4 heures du matin et à 6 heures, tout le monde est sur la piste. Jusqu’à 9 h 30, ça va, la neige n’est pas trop ramollie. Au final, trois heures et demie de ski, c’est suffisant. Malheureusement, seule la piste du haut est ouverte. Celle du bas est fermée et c’est hélas trop court pour faire de la descente. On se rabat sur le géant.

La fonte des glaciers semble s’accélérer. Vous confirmez?

Le réchauffement climatique, on le voit. Chaque année, le glacier diminue et ça nous attriste. Il y a dix jours, il était un peu brun… Quand j’étais petite, on nous disait que l’on ne pourrait bientôt plus skier en été. Peut-être que cela se produira avant la fin de ma carrière…

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