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Hockey sur glace

Gottéron. quid d'Andrei Bykov?

Sevré de but depuis neuf mois, le N°89 de Gottéron est à la recherche d’un contrat pour l’an prochain

BCF Arena; Gott??ron, reprise de l???entra??nement de la premi??re ??quipe , plein de photos pour les archives. Ici Andrei Bykov. Photo Lib / Charly Rappo, Fribourg, 08.08.2022Charly Rappo/Charly Rappo / La Libert??

9 janvier 2023 à 23:20

Temps de lecture : 1 min

Hockey sur glace » Andrei Bykov attend. Il attend beaucoup même. L’attaquant attend d’abord de faire trembler les filets. Cela fait exactement neuf mois qu’il n’a plus connu cette joie. Il faut remonter au 10 avril 2022 pour trouver trace d’un but signé par le N°89 de Fribourg-Gottéron. C’était en demi-finale des play-off contre les Zurich Lions. Depuis? Rien, nada, que dalle…

Neuf mois. La durée d’une grossesse pour une femme qui (souvent) trouve le temps long. Surtout sur la fin. A l’échelle animalière, c’est plus court que la baleine bleue et ses 11 mois de gestation, que la girafe et ses 15 mois ou que l’éléphante qui doit patienter 22 mois. Pour un Dragon, neuf mois, c’est bien trop long. «Ça commence à faire beaucoup», souffle Andrei Bykov.

Si le présent est compliqué, le futur l’est aussi pour le centre devenu ailier qui n’a toujours pas de contrat pour la saison prochaine, où «tous les cas de figure deviennent envisageables», selon le principal intéressé.

A la veille de recevoir Ajoie pour un match en retard de la 27e journée de National League (lire ci-dessous), le Villarois a pris le temps, à la fin de l’entraînement matinal, de faire le point sur son présent et son avenir.

 

Son présent: «J’ai même brûlé de la sauge»

Les chiffres sont implacables: 32 matches, 0 but. Et ce ne sont pas les 4 assists récoltés cette saison, ni les poteaux touchés – le dernier pas plus tard que samedi à Lausanne – qui vont atténuer la peine d’Andrei Bykov. Muet depuis neuf mois, l’attaquant commence à trouver le temps long. «C’est frustrant car je me crée des occasions, mais ça ne rentre pas. Ça commence à faire beaucoup…» lâche le Dragon, que l’on pourrait croire dépité. C’est mal connaître le personnage qui redouble d’efforts pour mettre fin à sa période de disette. «Je travaille visuellement, j’ai passé du temps sur la glace tout seul pendant les fêtes, je participe aux entraînements des gardiens, je profite de chaque entraînement pour retrouver ce feeling de buteur, j’ai même brûlé de la sauge à la maison», ajoute le pince-sans-rire, désireux de conjurer au plus vite le mauvais sort.

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