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«En janvier, on ressort la calculette»

La Liberté, en collaboration avec Le Nouvelliste, Arcinfo, Le Quotidien jurassien et Le Journal du Jura, donne chaque semaine la parole à des experts romands qui se relaient pour partager leur vision du sport. Aujourd’hui, nos pages accueillent Julien Sprunger, 37 ans, attaquant et capitaine de Fribourg-Gottéron, club avec lequel il a joué à ce jour 967 matches de National League.

Peter Cehlarik, hinten links, von Zug im Spiel gegen Joel Genazzi, rechts, von Lausanne beim Eishockey Meisterschaftsspiel der National League zwischen dem EV Zug und dem Lausanne HC am Mittwoch, 4. Januar 2023 in Zug. (KEYSTONE/Urs Flueeler).URS FLUEELER/© KEYSTONE / URS FLUEELER

Arnaud Rolle

Arnaud Rolle

5 janvier 2023 à 19:32

Hockey sur glace» «C’est reparti en National League avec des rencontres pratiquement chaque soir de la semaine depuis le 1er janvier. Ce mois, le premier de l’année, est souvent le plus chargé de la saison régulière. 76 des 364 matches du calendrier 2022/2023 - soit un peu plus de 20% des affiches - sont agendés en janvier. 

Avec Fribourg, nous avons treize rencontres au programme. Nous jouons trois fois par semaine. Un rythme de play-off, alors que nous venons de passer la mi-championnat. Janvier est lancé et tout s’enchaîne. On joue sans trop se laisser distraire. C’est une période intense. 

Il y a beaucoup de pression par rapport au classement. En janvier, on commence à sortir les calculettes. Avec treize matches comme c’est notre cas, on peut prendre le bon wagon, mais on risque aussi de se retrouver très vite derrière. L’augmentation du nombre d’étranger, le passage à quatorze équipes et le système des pré-play-off ont rebrassé les cartes. Nous pouvons nous retrouver au 4e ou 5e rang après une victoire ou au-delà de la 8e place après une défaite. Avant, c’était différent: le top 6 était pratiquement connu à cette période et les trois ou quatre équipes suivantes luttaient pour les dernières places en play-off.

En tête du classement, Genève, Bienne ou Zurich ne vivent certainement pas cette phase de la même façon que ceux qui suivent, peloton dont nous faisons partie. Cela a rarement été si serré. Dans ce contexte, bien des choses ont de l’importance: les matches contre les adversaires directs, le nombre de rencontres disputées à domicile ou à l’extérieur, ou encore la forme. Il suffit d’un blessé et tout peut être remis en question.

 

«Le coup de mou est déconseillé en janvier»
Julien Sprunger

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