Logo

Cyclisme

Thibaut Pinot. «J’avais oublié que je pouvais gagner»

Thibaut Pinot a vécu l’enfer, mais il arrive sur le Tour de Romandie avec une confiance retrouvée

Thibaut Pinot: «Oui, c’est vrai que j’aime quand c’est difficile.»

26 avril 2022 à 04:01

Cyclisme » Thibaut Pinot est de cette race des héros magnifiques. Qu’il perde ou qu’il gagne, il ne laissera pas indifférent. De sa victoire pleine de panache en 2019 au Tourmalet à celle de vendredi dernier sur le Tour des Alpes, il s’est passé 1007 jours de disette. Près de trois ans durant lesquels, sa souffrance, celle de son dos tout comme celle de son âme ont touché tous les mordus de vélo. Lui qu’on disait candidat à la victoire au Tour de France était devenu un simple cyclotouriste fier, l’été passé, de montrer sur les réseaux sociaux qu’il venait de rouler quelques dizaines de kilomètres. Thibaut Pinot était de retour. Tout le monde voulait y croire.

«J’ai honte»

Mais le come-back a pris son temps pour aboutir à cette victoire à Lienz, il y a quatre jours. Un succès qui n’a été que plus beau après la déception de la veille, quand il avait été rejoint à quelques hectomètres de la ligne d’arrivée par Miguel Angel Lopez. Thibaut Pinot a pleuré deux fois et à chaque fois de joie. «Faire deuxième, cela arrive, lâche le Français. Je repensais à ces deux dernières années durant lesquelles j’avais oublié que je pouvais gagner. Même être deuxième, j’imaginais que ce n’était plus possible.» Mais le vrai soulagement était pour le lendemain et sa victoire devant David de la Cruz. «C’est le bon mot: soulagement. Même une libération, reprend le grimpeur de la Groupama-FDJ. Cela m’avait manqué… qu’est-ce que c’est bon!» Et peut-être que cela perdurera cette semaine sur les routes du Tour de Romandie auquel le Français prend part pour la première fois depuis 2016.

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus

Dans la même rubrique