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Cyclisme

Ilona Chavaillaz. «J’ai une addiction au sport»

Victorieuse du dernier Grand Raid, en 2019, Ilona Chavaillaz explique sa philosophie. En toute simplicité

Ilona Chavaillaz avant le Grand Raid (VTT) Photo Lib/Alain Wicht, Le Vignier, le 19.08.2021Alain Wicht/Alain Wicht/La Liberté

20 août 2021 à 20:57

Temps de lecture : 1 min

VTT » Le nom d’Ilona Chavaillaz apparaît dans ces colonnes depuis 2010, pour des épreuves de cyclisme, de VTT ou de ski-alpinisme. Sur les photos, la Glânoise de Sommentier a parfois le visage marqué de boue ou quelques écorchures, en action sur son VTT. On la retrouve aussi en plein effort skis aux pieds ou posant lors d’une remise de trophées. Toujours, elle porte la tenue la liant à la discipline. Avant d’être une compétitrice, Ilona Chavaillaz est toutefois une mère de famille. Quelques jours avant de retrouver les 125 km du Grand Raid Verbier-Grimentz (ce samedi), en sa qualité de gagnante de la dernière édition en 2019, elle nous a donné rendez-vous sur une terrasse avec vue sur le lac de la Gruyère. Le teint hâlé, en tenue décontractée et avec ce sourire qui ne semble jamais la quitter.

A 39 ans, Ilona Chavaillaz a le talent et l’endurance pour rivaliser avec les meilleures. Elle pratique pourtant le VTT depuis une décennie à peine. «J’ai fait beaucoup de course à pied quand j’étais jeune. A l’adolescence, j’ai eu des soucis de genoux. On m’a parlé d’arthroscopie. Mon médecin m’a plutôt conseillé un autre sport. J’ai commencé le vélo de route, sans faire de compétition, et j’ai adoré.» Le décès subit de son papa, puis la naissance de Mélinda (2005) et Maelys (2007) ont fait perdre le goût de l’effort à la Glânoise. Un temps.

«Gagner, je ne dis pas non»

«J’ai recommencé à m’entraîner quand mes filles ont été à l’école.» La participation à de petites épreuves a suivi en toute logique. «Je l’ai fait parce que j’ai une addiction au sport. Mais je n’ai jamais eu besoin de prouver quoi que ce soit. Je dispute des courses, parce que je fais beaucoup de sport. Je m’entraîne, car j’aime ça. Je n’ai pas besoin d’objectif au niveau des résultats pour le faire. Mais il est clair que si je peux gagner le Grand Raid, je ne dis pas non…»

La Glânoise a déjà franchi trois fois la ligne d’arrivée en vainqueure à Grimentz: en 2015 au départ d’Hérémence, en 2018 au départ de Nendaz et en 2019 au départ de Verbier. «Cette année, je vais prendre le départ comme si je n’avais jamais gagné», annonce-t-elle. «Depuis ma victoire, il arrive qu’on me reconnaisse. Mais je ne m’en gargarise pas. Mon rêve est de ressentir des émotions.» La rançon de la gloire, peu pour elle.

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