Logo

Basketball

Thabo Sefolosha. «Un vieux monsieur tout rouillé»

A 38 ans, Thabo Sefolosha fera samedi à Montreux son retour à la compétition. Avec Vevey Riviera


Mélanie Gobet

Mélanie Gobet

26 janvier 2023 à 19:03

Basketball» Il était 12 h 30, jeudi, quand la longiligne silhouette d’un Thabo Sefolosha fidèle à lui-même, «cool», poli et souriant, est apparue aux Galeries du Rivage de Vevey, là où il est né et a grandi. Où il a effectué, aussi, ses débuts chez les professionnels, il y a 21 ans. La raison de sa venue a percé jusqu’aux secrets les mieux gardés: le premier Suisse à avoir jamais évolué en NBA, qu’il a quittée il y a 3 ans après l’avoir vu défendre les maillots de Chicago, Oklahoma, Atlanta, Utah et Houston, s’apprête à faire son retour à la compétition. Sous les couleurs jaune et bleu de Vevey Riviera bien sûr, étonnant 2e du classement de SB League, et lors du «final four» de la Coupe de la Ligue (SBL Cup), lequel se tiendra ce week-end à la salle du Pierrier de Montreux.

Père de famille rangé, Thabo Sefolosha (198 cm) a 38 ans et n’a plus joué au basketball, ou si peu, depuis le 8 mars 2020, date de son dernier match officiel. Il n’empêche: nul doute que le «come-back» du nouveau No 18 veveysan ne manquera pas d’attirer de nombreux curieux, comme il a fait se déplacer une quinzaine de représentants des médias, réunis en conférence de presse.

Avec ce retour à Vevey, vous bouclez en quelque sorte la boucle. Y songiez-vous depuis longtemps?

Thabo Sefolosha: Terminer ma carrière à Vevey a toujours été présent dans mon esprit. Mais encore fallait-il que le timing soit bon. Depuis mon retour en Suisse, j’ai eu la chance d’avoir du temps pour bien réfléchir. Je suis content de rendre à la ville et à la région ce qu’elle m’a donné. Mais si Vevey avait été en ligue B, cela aurait été peut-être différent.

«Je pense être capable de donner un coup de main à chacune des cinq positions.»
Thabo Sefolosha

Néopromu parmi l’élite du basket suisse, Vevey Riviera occupe la 2e place du championnat et est encore engagé dans les deux Coupes nationales. Ces excellents résultats ont-ils appuyé votre décision?

Je ne le cache pas, j’ai eu différentes demandes de clubs de la région et même d’outre-frontières. Mais le moment n’était pas adéquat. Et puis, je me suis réveillé un matin et j’ai vu à quel point Vevey Riviera avait une équipe intéressante (sourire). Il y a des joueurs tels que Jonathan Dubas (le capitaine, assis à la même table que lui, ndlr) qui donnent tout pour ce club. Je suis venu à la salle quelques fois et, en voyant les efforts qu’ils fournissent au quotidien, je me suis senti mal de rester à la maison. Je pense avoir encore quelque chose à donner. J’espère pouvoir le faire jusqu’à la fin de la saison.

Avez-vous signé un contrat en bonne et due forme?

Disons que cela s’est fait naturellement. Simplement. On m’a seulement commandé une licence, via la Fédération. Pour le reste, une poignée de mains a suffi.

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus

Dans la même rubrique