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Athlétisme

Deux sprinteurs, deux réalités

Pascal Mancini (60 m) et Charles Devantay (400 m) se sont envolés pour les championnats d’Europe en salle


3 mars 2021 à 20:08

Temps de lecture : 1 min

Athlétisme » Dans le couloir 2: Charles Devantay, Glânois de 23 ans, sociétaire du SA Bulle. Le tout frais champion de Suisse du 400 m indoor, impressionnant à Macolin (46’’66), s’apprête à vivre sa première compétition internationale chez les élites, du moins en individuel. Pour l’accompagner à Torun, ville polonaise à mi-chemin entre Varsovie et Gdansk dans laquelle débutent ce jeudi les championnats d’Europe en salle, on retrouve un autre Fribourgeois en la personne de Pascal Mancini. Le Broyard de bientôt 32 ans (FSG Estavayer-le-Lac), délesté de son record de Suisse du 60 m (6’’60) il y a dix jours, disputera ses cinquièmes européens.

Deux disciplines, deux réalités et deux approches différentes, mais le même objectif minimal: une qualification pour les demi-finales. Entre un dernier entraînement sur sol suisse et un rendez-vous chez le physio, les deux adeptes du sprint, respectivement long et court, ont accepté de se prêter à un face-à-face à La Pontaise. Un stade dans lequel Charles Devantay transpire depuis une année, là où Pascal Mancini avait réalisé son record personnel sur 100 m (10’’25) en 2017.

Combien d’heures vous entraînez-vous chaque semaine?

Pascal Mancini: Entre 8 et 10, ça varie. C’est beaucoup moins qu’en 2015, l’année de mon record de Suisse sur 60 m, où je tournais à 5-7 heures par… jour.

Charles Devantay: En hiver, cela peut monter jusqu’à 20 heures. C’est plus bas en ce moment, environ 14.

L’athlétisme pour vous c’est…

C. D: Un moyen de se vider la tête, surtout durant cette période.

P. M: Une passion, voire une obsession. J’ai besoin d’essayer d’être le plus rapide pour mon équilibre personnel. Je n’étais pas très bien lorsque j’ai arrêté l’athlétisme durant quelques mois.

Votre truc contre la pression des rendez-vous internationaux?

P. M: Je n’en ressens pas pour être tout à fait honnête. Je me sens comme un poisson dans l’eau aux européens en salle. Le reste du temps, je subis la vie (rires). Le 60 m, c’est mon domaine. Toute ma vie, je l’ai consacrée à la vitesse.

C. D: Tout est plus simple pour moi si je suis avec des gens que je connais. Je peux discuter et rigoler, ça détend un peu l’atmosphère.

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