Logo

Page jeunes

3, 2, 1, endormissement

Focus sur l’hypnothérapie, une pratique aussi troublante que puissante


8 mai 2022 à 14:10

Santé » Avez-vous déjà assisté à un spectacle d’hypnose, où l’on a l’impression qu’une personne prend le contrôle d’un autre corps? En dehors de ce côté spectaculaire et inquiétant, il existe aussi une pratique d’hypnose thérapeutique. Celle-ci peut s’avérer être une solution, par exemple lorsqu’on se trouve dans une impasse.

Nathalie Cabrera, maîtresse praticienne en hypnose depuis 2016, témoigne des avantages thérapeutiques de l’hypnose: «L’hypnose travaille avec l’inconscient. Cette partie cachée de l’iceberg enregistre tout ce que nous vivons. Que ce soit de bons ou de mauvais souvenirs, l’inconscient regorge de ressources à explorer ou à activer contrairement au côté conscient, qui a tendance à fixer des limites.»

«L’hypnose travaille avec l’inconscient. Cette partie cachée de l’iceberg enregistre tout ce que nous vivons.»
Nathalie Cabrera

Pratiquant la méthode ericksonienne, un type d’hypnose qui considère le patient comme acteur de sa guérison, Nathalie Cabrera base ses consultations sur le dialogue et la recherche interne des problèmes de chacun. «L’hypnose, c’est l’ouverture au changement, au bien-être, à la libération et à la réussite», ajoute la thérapeute. Au cours de ses séances, elle a été confrontée à des personnes ayant par exemple des douleurs physiques, mais aussi des blocages émotionnels tels que l’anxiété, le stress, les troubles alimentaires, la dépression et le manque de confiance en soi.

Le processus d’une séance d’hypnose se déroule en trois temps. «On commence par une série de questions afin d’identifier le problème. S’ensuit une mise dans un état de transe où je communique avec l’inconscient du patient. Puis, la dernière phase est consacrée au débriefing sur le travail accompli», explique Nathalie Cabrera. Elle précise qu’elle travaille à partir d’un état de transe léger ou semi-profond afin de pouvoir continuellement dialoguer avec la personne et apporter par les mots, les siens ou ceux du patient, une «libération» du problème.

Effet antidouleur

Eloïse Dubey, étudiante en dernière année de l’ECG a fait l’expérience de l’hypnose. Souffrant de migraines à répétition, elle a testé cette pratique pour la première fois au centre de la douleur à Fribourg.

«Les injections que je devais faire étaient obligatoirement faites sous hypnose.»
Eloïse Dubey

«Les injections que je devais faire étaient obligatoirement sous hypnose afin de minimiser la douleur», confie-t-elle. «J’étais assise, les yeux fermés, l’hypnothérapeute me parlait, mais j’étais incapable de redire après la séance ce qu’elle m’avait dit. Au début, l’hypnose me calmait puis, par la suite, lors de fortes migraines, ce n’était plus suffisant», précise l’étudiante.

Pour élargir ce témoignage, Nathalie Cabrera précise que «l’hypnose est régulièrement utilisée dans la médecine traditionnelle, par exemple lorsqu’une personne ne supporte pas la narcose, on l’opère sous hypnose. Cependant, pour certains blocages persistants, des séances pour libérer le côté émotionnel de cette douleur sont les bienvenues.»

 

dis-moi tout!

 

Laetitia Currat

18 ans, Neyruz

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus