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Morat. L’art prend vie dans le cadre du Festival des lumières

La nouvelle animation du festival moratois, qui se déroule jusqu’à dimanche, met en scène les œuvres du Musée d’histoire naturelle et du Musée d’art et d’histoire de Fribourg.

La projection Le Grand Mix a été réalisée par le duo de créateurs français Inook. © Jean-Baptiste Morel

23 janvier 2024 à 16:10

Temps de lecture : 1 min

Des tableaux du XVIIIe et du XIXe siècle s’animent, font des œillades et chantent des tubes d’Eminem ou d’IAM. Orang-outan, lion ou truite empaillés sont également de la partie. Toute une faune prend vie et enchaîne les tubes, de Video Killed the Radio Star de The Buggles en passant par Bohemiam Rhapsody de Queen ou encore Highway to Hell de AC/DC.

L’animation intitulée Le Grand Mix a de quoi surprendre. Elle est projetée huit fois par soir sur la façade de l’école primaire de Morat dans le cadre de la huitième édition du Festival des lumières, qui se déroule jusqu’à dimanche. Réalisée par le duo de créateurs français Inook, elle a été faite en collaboration avec le Musée d’histoire naturelle et le Musée d’art et d’histoire de Fribourg, institutions qui fêtent en 2024 leurs 200 ans.

Le spectacle est très différent des animations proposées les sept éditions précédentes. «Cela surprend, ce mélange d’œuvres d’art anciennes et de musique moderne, mais cela m’a beaucoup plu», commente à la fin d’une projection Jacques Mayor, venu de Chevroux. Marco Crotti et Geneviève Chapuis, de Villars-sur-Glâne, saluent le côté novateur de l’animation. «Nous avons beaucoup aimé la musique. Les gens dansent, c’est sympa et très original», remarquent-ils.

Le travail d’Inook, composé des designers Moetu Batlle et David Passegand, a été repéré par les organisateurs du festival moratois à la Fête des lumières de Lyon en décembre 2022. Le même concept, en collaboration avec le Musée des beaux-arts de Lyon, avait alors fait danser plus de 600 000 personnes dans la ville française. Le Grand Mix a également été présenté en 2023 en Pologne et aux Pays-Bas.

«Nous nous inspirons des œuvres. Ce sont elles qui créent l’ambiance. Une collection comme celles du Musée des beaux-arts de Lyon ne donne pas le même spectacle que celle du Musée d’histoire naturelle de Fribourg», souligne David Passegand, qui travaillait pour la première fois avec des animaux empaillés.

Intelligence artificielle

L’animation a été créée grâce aux algorithmes et à l’intelligence artificielle. «La technologie nous offre de nouveaux outils pour nous exprimer», commente David Passegand. Selon sa collègue, il n’aurait pas été possible de créer un tel spectacle il y a deux ans. «La qualité est meilleure et permet de faire bouger et chanter les personnages de façon beaucoup plus réaliste», indique Moetu Batlle.

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