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Grolley-Ponthaux. La question scolaire devrait jouer un rôle central dans le vote sur la fusion

Deux soirées d’information ont réuni les citoyens de Ponthaux et Grolley à un mois d’un scrutin crucial. Avec en toile de fond la construction du futur centre scolaire et sportif de Grolley.

En cas de fusion, Grolley deviendrait le siège de l’administration de la nouvelle commune. © Charly Rappo

23 janvier 2024 à 19:55

Temps de lecture : 1 min

A un peu plus d’un mois de la votation populaire sur la fusion entre Grolley et Ponthaux, qui aura lieu le 3 mars, les deux communes ont organisé chacune une soirée d’information à l’intention de leurs citoyens. Les autorités locales y ont rappelé, avec le soutien de l’Association des communes fribourgeoises (ACF) et de la Préfecture de la Sarine, leur conviction que le projet d’union peaufiné durant plus d’un an par un comité de pilotage appuyé par sept groupes de travail donnerait naissance à une commune renforcée, dotée d’une capacité financière lui permettant d’affronter les défis qui l’attendent, notamment en matière d’infrastructures scolaires.

Lundi soir à Grolley, le syndic Christophe Prétet a ainsi assuré que la mutualisation des ressources techniques et financières des deux communes permettrait de faire un meilleur usage des deniers publics et d’élargir la palette des prestations destinées à la population. Il a évoqué une extension des horaires de l’administration ou des déchetteries.

Son homologue de Ponthaux Pierre Bourgnon a rappelé que Grolley-Ponthaux (le nom retenu pour la nouvelle commune) deviendrait, avec près de 3000 habitants, la 10e du district de la Sarine, «devant d’autres communes dynamiques issues de fusions, où des projets ne cessent de voir le jour».

Deuxième essai

Se fondant sur les projections du groupe de travail chargé d’évaluer les conséquences financières de la fusion, les syndics ont aussi affirmé que cette union permettrait d’augmenter la capacité d’investissement des deux villages de deux millions de francs, la portant à 18 millions au total. Un aspect important lorsqu’on sait que le Conseil général de Grolley a validé, en décembre dernier, un crédit destiné au concours d’architecture pour le futur centre scolaire et sportif, dont la construction devrait coûter 20 millions, a expliqué Christophe Prétet.

La question de l’école devrait à nouveau jouer un rôle central dans l’issue du scrutin du 3 mars, comme en 2015 déjà, lorsqu’un premier projet de fusion avait capoté pour une quinzaine de voix. Largement accepté à Ponthaux, il avait divisé à Grolley, où des enseignantes s’étaient dites réticentes à aller travailler à Ponthaux et où un tout-ménage anonyme critiquant les projets scolaires avait circulé juste avant la votation.

Les autorités des deux communes défendent aujourd’hui le regroupement des classes sur un site unique – le centre en projet à Grolley – dès que possible, et la fusion des deux cercles scolaires a été décidée, de manière indépendante, en août dernier pour la rentrée 2025.

Fiscalité en question

La directrice de l’ACF Micheline Guerry-Berchier, qui a cornaqué l’ensemble du projet au sein du comité de pilotage, a tenu à louer le «climat serein et constructif» ayant régné lors des travaux. Glissant au passage que la fusion, si elle était acceptée, bénéficierait de 527 000 francs de subventions cantonales, elle a rappelé que le maintien de deux cercles électoraux jusqu’en 2031 permettrait d’assurer, d’ici là, une équitable représentation des villages au sein d’un Conseil communal de 9 membres (dont 6 Grolleysans) et d’un Conseil général comptant 42 sièges (dont 12 réservés à Ponthaux).

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