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Auxiliaires de vie scolaire. Des stagiaires et des enseignants en souffrance

Les auxiliaires de vie scolaire, qui accompagnent les enfants à besoins éducatifs particuliers, manquent de formation, dénoncent les enseignants. Faute de budget, le canton s’appuie majoritairement sur des stagiaires. Pour améliorer la situation, une coach a été engagée cette année.

Sans formation, il peut être compliqué de s’occuper d’enfants qui présentent des besoins éducatifs particuliers. Les aides de vie scolaire sont quotidiennement confrontés à cette problématique. © Keystone-photo prétexte

24 janvier 2024 à 13:20

Temps de lecture : 1 min

C’est une aide offerte par le canton à certains élèves, mais qui se transforme parfois en un poids supplémentaire pour les enseignants. Les auxiliaires de vie scolaire (AVS) accompagnent les enfants à besoins éducatifs particuliers, qui présentent par exemple un trouble du comportement, une déficience intellectuelle ou un handicap, afin qu’ils puissent suivre une classe ordinaire. Ils n’ont pas de rôle dans l’apprentissage des matières, mais doivent aider l’élève à s’intégrer au mieux tout en permettant à la classe de fonctionner normalement.

Dans le canton, la plupart de ces AVS sont des stagiaires, très jeunes et sans formation spécifique, ce qui peut entraîner des situations extrêmement délicates, selon différents témoignages. «Ils n’ont aucune expérience et doivent encadrer les enfants les plus problématiques du canton», raconte une enseignante, qui préfère rester anonyme.

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