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Canton

L’association JeunesParents offre une aide durable pour la maternité

Née il y a vingt ans, l’association JeunesParents propose son soutien dans toute la Suisse romande

Témoignage de Laura Salvo, Témoignage de Laura Salvo, étudiante à la Haute Ecole de Santé de Fribourg qui a pu profiter du soutien de l'association Jeunes parents.Jean-Baptiste Morel

13 juillet 2023 à 23:45

Temps de lecture : 1 min

Fribourg » «Je m’étais toujours dit que si je tombais enceinte un jour je garderais l’enfant. Mais je ne m’attendais pas à avoir une grossesse en première année d’études», raconte Laura Salvo. La jeune femme de Matran, étudiante en soins infirmiers à la Haute Ecole de santé Fribourg, avait tout juste 21 ans quand elle s’est retrouvée dans cette situation, il y a deux ans. «C’était un peu la panique. Le papa n’était pas présent. Heureusement que j’ai trouvé l’association JeunesParents, qui m’a beaucoup aidée et qui me suit toujours aujourd’hui», précise la Fribourgeoise.

Laura Salvo avait par bonheur conservé un flyer de cette association, qu’elle avait trouvé à l’Ecole de culture générale. «Je n’imaginais pas l’employer un jour.» Née en 2003, professionnalisée en 2015, l’association JeunesParents a conseillé la jeune femme et l’a aidée à trouver des soutiens financiers et administratifs. «Lorsque l’association m’a dit que je pourrais terminer ma formation et que j’aurais droit à des allocations, je n’ai alors plus eu de doutes, j’ai décidé de garder l’enfant. Si j’avais décidé autrement, je serais sûrement malheureuse de mon choix aujourd’hui», pense la jeune mère.

Horaires de crèche

Après un congé-maternité d’un an (impossible de se présenter aux examens en ayant loupé une partie de l’année scolaire), Laura Salvo a pu reprendre sa formation, avec le soutien de ses parents. Sa petite fille Gioia (joie en italien) est à la crèche pendant que Laura Salvo étudie. «Des problèmes se sont posés pour les stages, qui durent plusieurs semaines, tous les jours de 7 h à 16 h avec des temps de trajet qui peuvent différer considérablement de ceux pour me rendre à la haute école. Les horaires de la crèche ne concordaient pas toujours avec les horaires des lieux de stage. Et quand ma fille était malade, je n’avais pas le droit de manquer trop de jours. Mais l’association m’a également épaulée pour trouver une aide, le service Chaperon rouge, qui fait de la garde d’enfants malades.»

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